Dansle cas oĂč une femme a des jours de jeĂ»ne Ă rattraper mais que ceux ci datent de plusieurs annĂ©es en arriĂšre (2-3 ans) et qu'ils n'ont donc pas Ă©tĂ© rattrapĂ©s durant l'annĂ©e pendant laquelle ils auraient dĂ» l'ĂȘtre.
Louange Ă Allah, le Seigneur de lâUnivers qui a lĂ©gifĂ©rĂ© et facilitĂ© ! Que les PriĂšres et le Salut dâAllah soient sur notre ProphĂšte Mohammed, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et ses adeptes jusquâau Jour de comptes ! Sachez quâil est de votre devoir de connaĂźtre les Lois touchant au fidĂšle qui rompt son jeĂ»ne durant les journĂ©es du ramadhan pour une raison lĂ©gale. Allah ŰčŰČ ÙŰŹÙ rĂ©vĂšle traductions rapprochĂ©es [Celui parmi vous qui est malade ou en voyage devra rĂ©cupĂ©rer ses jours manquants] [ Celui parmi vous qui est malade ou qui a un problĂšme Ă la tĂȘte devra faire une expiation ; soit, jeĂ»ner, faire lâaumĂŽne ou immoler une offrande]. Dans ces deux Versets, le Seigneur permet de manger pendant le ramadhan Ă deux catĂ©gories dâindividus le malade et le voyageur. Il leur enjoint toutefois de rĂ©cupĂ©rer les jours quâils ont manquĂ© une autre pĂ©riode de lâannĂ©e. Ils ont tout de mĂȘme le choix de refuser cette permission. Dans ce cas, leur jeĂ»ne est valable, selon la plus probable des opinions sur la question qui est celle de la majoritĂ© des savants. Puis, le TrĂšs-Haut donne la raison Ă lâorigine de cette permission en prĂ©cisant quâelle vise la facilitĂ© aux musulmans en difficultĂ© comme le malade et le voyageur. Il se cache Ă©galement une sagesse derriĂšre lâobligation de rĂ©cupĂ©rer les jours manquĂ©s. Il sâagit de combiner entre lâobligation de finir les rites qui sont imposĂ©s et lâopportunitĂ© de jouir dâune permission en cas de difficultĂ©. Par ailleurs, il existe une troisiĂšme catĂ©gorie dâindividus Ă qui il est offert de sâabstenir du jeĂ»ne le vieillard et celui qui a une maladie incurable dans la situation oĂč ils sont incapables dâaccomplir leur rite. Allah ŰčŰČ ÙŰŹÙ rĂ©vĂšle traduction rapprochĂ©e [Ceux qui en sont capables devront faire une expiation en nourrissant un pauvre]. Le Verset parle de ceux qui sont capables de jeĂ»ner, mais avec difficultĂ©. Dans ce cas, ils ont la possibilitĂ© de nourrir un pauvre Ă la place du jeĂ»ne pour chaque jour manquĂ©. Un certain nombre de savants vont vers cette explication du Verset et soutiennent quâil nâest pas abrogĂ©. Ces derniers font entrer dans cette catĂ©gorie la femme enceinte et pendant la pĂ©riode dâallaitement si elles sentent que le jeĂ»ne reprĂ©sente un danger pour leur santĂ© ou celle du bĂ©bĂ©. Il est en effet rapportĂ© quâibn AbbĂąs prescrivit Ă lâune de ces deux femmes Tu es dans la mĂȘme situation que ceux qui ne sont pas capables de jeĂ»ner. » Lâune des filles dâibn Omar qui attendait un bĂ©bĂ© lui fit envoyer une question dans laquelle elle se renseignait sur la chose. Voici quelle fut sa rĂ©ponse Tu manges et tu nourris un pauvre pour chaque jour manquĂ©. » Or, pour cette catĂ©gorie dâindividus, il existe trois cas possibles -RĂ©cupĂ©rer les jours manquĂ©s sans faire de compensation maladie, voyage, grossesse et allaitement pour les femmes qui ont peur pour leur santĂ©. -Faire une compensation sans rĂ©cupĂ©rer les jours manquĂ©s, car incapables de jeĂ»ner vieillesse et maladie incurable. -Faire Ă la fois une compensation et rĂ©cupĂ©rer les jours manquĂ©s grossesse et allaitement pour les femmes qui ont uniquement peur pour leur bĂ©bĂ©. La compensation consiste ici Ă nourrir un pauvre pour chaque jour manquĂ©, soit la moitiĂ© dâun sĂąâ boisseau avec lequel on mesure les grains ndt. de la nourriture du pays dans lequel on vit. Notre religion prĂŽne la facilitĂ© et lâindulgence. Elle tient compte des alĂ©as qui surviennent dans la vie dâun homme et elle ne lui impose pas des fardeaux » au-dessus de ses forces. Elle va jusquâĂ sâabstenir de lui imposer des choses quâil serait capable de faire, mais avec grande difficultĂ©. Elle adapte ses lois en fonction des situations rencontrĂ©es. Le sĂ©dentaire ne sera pas soumis aux mĂȘmes lois que le voyageur et le malade aura un statut diffĂ©rent du fidĂšle en bonne santĂ©. Dans tous les cas, le musulman ne coupe jamais avec le culte dâAllah. Sans nâĂȘtre exempt de ses obligations, il jouit malgrĂ© tout de certaines facilitĂ©s qui sont adaptĂ©es Ă sa situation. Allah ŰčŰČ Ù ŰŹÙ rĂ©vĂšle traduction rapprochĂ©e [Adore Ton Seigneur jusquâĂ ce que te vienne la certitude]. Il rapporte Ă©galement les paroles de ĂsĂą disant traduction rapprochĂ©e [Il mâa recommandĂ© de faire la priĂšre et lâaumĂŽne tant que je serais en vie]. Malheureusement, certaines personnes malintentionnĂ©es reprennent Ă leur compte la souplesse de lâIslam pour justifier leur manquement et leur dĂ©bauche. Ils prĂ©tendent en effet que la religion nous veut la facilitĂ©. Nous disons oui, mais cela ne veut pas dire quâil faille nĂ©gliger ses devoirs et sâabandonner Ă ses passions. La religion musulmane est souple dans le sens oĂč elle allĂšge dans certaines situations des actes dâadoration jugĂ©s trop difficiles pour certaines personnes. Des excuses lĂ©gales sont notamment accordĂ©es Ă lâoccasion du ramadhĂąn Ă diffĂ©rentes catĂ©gories dâindividus. Ces derniers ont la possibilitĂ© de rattraper leurs jours une autre pĂ©riode de lâannĂ©e, soit lorsquâils seront dans de meilleures dispositions pour accomplir convenablement leur rite. Dans des cas extrĂȘmes, ils ont mĂȘme lâopportunitĂ© de ne pas jeĂ»ner du tout, en se contentant de nourrir un pauvre pour chaque jour manquĂ©. Ils peuvent ainsi concilier entre leur devoir dâaccomplir leur rite et lâopportunitĂ© de le soulager, quâAllah soit louĂ©! Il y a deux façons de rompre son jeĂ»ne du ramadhĂąn les excuses lĂ©gales et certains actes interdits comme les relations sexuelles. Dans ces deux cas, il incombe de rĂ©cupĂ©rer le jour manquĂ© conformĂ©ment au Verset traduction rapprochĂ©e [devra rĂ©cupĂ©rer ses jours manquants] Il est recommandĂ© de les rĂ©cupĂ©rer qadhĂą le plus tĂŽt possible pour ainsi se dĂ©charger de ses responsabilitĂ©s, comme il est recommandĂ© de les rattraper successivement, Ă lâimage de ses jours initiaux. Ă dĂ©faut de les rattraper le plus tĂŽt possible, il faut au moins avoir lâintention de le faire. Il est toutefois permis de retarder son qadhĂą, car la pĂ©riode pour le faire est suffisamment vaste. Il est permis en rĂšgle gĂ©nĂ©rale de retarder toute obligation dont la pĂ©riode est vaste. Lâessentiel, câest de la programmer. Il est Ă©galement permis dâespacer les jours Ă rattraper. NĂ©anmoins, Ă la fin de shaâbĂąn, il nâest plus permis dâespacer les jours de rattrapage Ă lâunanimitĂ© des savants, car on nâa plus le temps pour le faire. Il est interdit de rĂ©cupĂ©rer sa dette aprĂšs le prochain ramadhĂąn sans excuse valable. Ăisha nous apprend Ă ce sujet Jâavais des jours de jeĂ»ne du ramadhĂąn Ă rattraper, mais je ne pouvais pas le faire avant shaâbĂąn en raison de la place quâoccupait le Messager dâAllah Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ
auprĂšs de moi. » RapportĂ© par el BukhĂąrĂź et Muslim. Ainsi, il est possible de retarder son qadhĂą jusquâaux derniers jours de shaâbĂąn en faisant en sorte quâil reste suffisamment de temps pour refaire tous ses jours manquĂ©s. Il devient dĂšs lors obligatoire de faire son qadhĂą avant le dĂ©but du ramadhĂąn. Sinon, il faudra le faire aprĂšs le ramadhĂąn. Si ce retard est dĂ» Ă une excuse valable, on se contente de refaire ses jours manquĂ©s, mais sâil nâest motivĂ© par aucune raison valable, il faudra, en plus de devoir le rĂ©cupĂ©rer, nourrir un pauvre pour chaque jour manquĂ©, soit la moitiĂ© dâun sĂąâ de la nourriture du pays dans lequel on vit. Si le fidĂšle ayant un qadhĂą Ă sa charge vient Ă mourir avant le prochain ramadhĂąn, il nâaura rien contre lui Ă©tant donnĂ© quâil nâa pas dĂ©passĂ© la date buttoir. Sâil meurt aprĂšs la date buttoir quâil a dĂ©passĂ©e pour des raisons valables maladie, voyage, il nâaura rien non plus Ă sa charge. Sâil nâavait aucune excuse valable, alors ses hĂ©ritiers devront procĂ©der Ă une expiation kaffĂąra qui consiste Ă nourrir un pauvre pour chaque jour manquĂ©. Si le dĂ©funt avait Ă sa charge une kaffĂąra en jours de jeĂ»ne, comme la kaffĂąra du zhihĂąr qui consiste Ă dire Ă sa femme tu mâes interdite comme le dos de ma mĂšre ndt. ou de lâimmolation du hadj tamattuâ, ses hĂ©ritiers devront nourrir un pauvre, mais sans rattraper ses jours de jeĂ»ne. Il nâest pas possible de jeĂ»ner Ă la place de quelquâun au cours de sa vie, et Ă fortiori aprĂšs sa mort, selon lâopinion de la plupart des savants. En revanche, si le dĂ©funt nâa pas eu le temps de remplir son vĆu nadhr de jeĂ»ner, dans ce cas seulement, il est recommandĂ© Ă son tuteur walĂź de le faire Ă sa place. DâaprĂšs el BukhĂąrĂź et Muslim en effet, une femme vint voir le ProphĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ
pour lui demander Ma mĂšre, qui vient de mourir, avait fait le vĆu de jeĂ»ner. Dois-je le faire Ă sa place ? -Oui, rĂ©pondit-il. » Le tuteur, câest lâhĂ©ritier.» LâImam ibn el QaĂŻyim â quâAllah lui fasse misĂ©ricorde â explique Ă ce sujet Il incombe de faire uniquement Ă sa place son vĆu de jeĂ»ner, mais pas ses jours de jeĂ»ne prescrits. Cette tendance est celle dâAhmed et dâautres savants. Elle est imputĂ©e Ă ibn AbbĂąs et Ăisha ; elle est conforme aux textes et Ă lâanalogie qiyĂąs. Faire le vĆu de jeĂ»ner en effet nâest pas imposĂ© par le LĂ©gislateur, mais câest le fidĂšle qui se lâimpose Ă lui-mĂȘme. Il devient ainsi comme une dette. Câest la raison pour laquelle le ProphĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ
lâa comparĂ© Ă la dette. Quant au jeĂ»ne prescrit par Allah, il compte parmi les piliers de lâIslam, il nâest en aucun cas concernĂ© par la substitution niyĂąba, au mĂȘme titre que la priĂšre et lâattestation de foi. Ces actes dâadoration incombent Ă chaque serviteur qui fut créé dans cette ambition et qui y est astreint. Il nâest donc pas possible de les faire Ă sa place. Personne ne peut prier Ă la place de quelquâun dâautre.» SheĂŻkh el IslĂąm ibn TaĂŻmiya â quâAllah lui fasse misĂ©ricorde â souligne pour sa part Il incombe de nourrir un pauvre Ă sa place pour chaque jour manquĂ©. Cette opinion est celle dâAhmed, dâIshĂąq, et dâautres savants. Celle-ci est conforme Ă lâexamen attentif et aux annales. Le vĆu en effet reste Ă la charge de lâindividu ; il incombe donc de le faire Ă sa place aprĂšs sa mort. Quant au jeĂ»ne du ramadhĂąn, il nâincombe nullement Ă celui qui en est incapable. Il devra simplement faire une expiation qui consiste Ă nourrir un pauvre pour chaque jour manquĂ©. Le qadhĂą incombe uniquement Ă celui qui en est capable. Il nâest donc pas la peine de lui trouver dans ce cas un substitut. Quant au vĆu que la personne sâimpose comme le jeĂ»ne ou autre, il incombe de le faire Ă sa place. Aucune divergence entre savants nâest Ă noter sur la question conformĂ©ment aux hadĂźth authentiques venant lâappuyer.» Que les PriĂšres dâAllah soient sur notre ProphĂšte Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons⊠â
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Ila consommĂ© de la nourriture lors dâun jeĂ»ne individuel qui ne tombe pas pour cause de maladie comme câest le cas pour le malade, et comme le rattrapage est obligatoire pour le malade malgrĂ© lâexistence de lâincapacitĂ© supĂ©rieur de celui-ci comparĂ© Ă celui qui oublie, alors il est forcĂ© que ce soit obligatoire en prioritĂ© pour celui qui oublie. » 9
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La louange est Ă Dieu le CrĂ©ateur du monde Celui Qui existe sans dĂ©but, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dĂ©pend pas du temps, absolument rien ne ressemble Ă AllÄh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est diffĂ©rent. Et que l'Ă©lĂ©vation en degrĂ© et la prĂ©servation de sa communautĂ© de ce qu'il craint pour elle soient accordĂ©es Ă notre maĂźtre Mouáž„ammad Al-'AmĂźn, l'HonnĂȘte, celui qui a appelĂ© Ă la religion de vĂ©ritĂ©, l'Islam la religion de tous les ProphĂštes du premier 'Adam au dernier Mouáž„ammad. AllÄh ta`ÄlÄ dit dans le Qour'Ăąn honorĂ© ïŽż ÙÙۧ ŰŁÙÙÙÙÙÙۧ ۧÙÙÙ۰ÙÙÙÙ ŰąÙ
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ÙÙÙÙ {184} Ce qui signifie Ă vous qui avez cru, le jeĂ»ne vous a Ă©tĂ© prescrit tout comme il a Ă©tĂ© prescrit Ă ceux qui vous ont prĂ©cĂ©dĂ©, puissiez vous faire preuve de piĂ©tĂ© 183 des jours comptĂ©s ; celui d'entre vous qui Ă©tĂ© malade ou en voyage et qu'il n'a pas jeĂ»nĂ© alors qu'il rattrape un nombre de jours Ă©quivalents ...» [sourat al-Baqarah 'Ăąyah 183-184] ۱ÙÙ Ű§ÙÙÙÙŰłŰ§ŰŠÙ ŰčÙ Ű§ŰšÙ Űčۚۧ۳ ÙÙ ÙÙÙÙ ŰȘŰčۧÙÙ ïŽżÙŰčÙÙ Ű§Ù۰ÙÙ ÙÙŰ·ÙÙÙÙÙ ÙÙŰŻÙŰ©Ù Ű·ŰčۧÙ
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Ù۱ÙŰ¶Ù Ùۧ ÙÙŰŽÙÙÙÙ. 1- Celui qui annule son jeĂ»ne et qui doit le rattrapage seul jour pour jour a celui qui n'a pas jeĂ»nĂ© Ă cause d'une maladie dont on espĂšre la guĂ©rison ; b celui qui Ă©tait dans un long voyage durant lequel il n'a pas jeĂ»nĂ© ; c la femme qui a les menstrues ou les lochies ; d celui qui a dĂ©laissĂ© le jeĂ»ne dĂ©libĂ©rĂ©ment durant RamaážÄn sans excuse ou qui Ă©tait en train de jeĂ»ner puis a annulĂ© son jeĂ»ne par autre chose que le rapport sexuel il doit aussi le repentir, voir Comment se Repentir en Islam Tawbah; e la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour elles-mĂȘmes. 2- Quant Ă celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit le rattrapage assorti d'une compensation fidyah - la femme enceinte et celle qui allaite, si elles ont peur pour leurs enfants et n'ont pas jeĂ»nĂ©, elles doivent le rattrapage et la compensation pour chaque jour d'un moudd â le plein de deux mains jointes de taille moyenne â de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays. Et il s'agit, dans le madh-hab Hanafiyy, de nourrir un pauvre d'une quantitĂ© suffisante pour son repas du matin et du soir ou la contrepartie de cela. - celui Ă qui il incombait un rattrapage de RamaážÄn et qui en a retardĂ© le jeĂ»ne jusqu'au RamaážÄn suivant, il doit en plus du rattrapage donner une compensation, pour chaque jour, un moudd. ceci n'est pas obligatoire dans l'Ă©cole Hanafiyy 3- Celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit la compensation seule fidyah a le vieillard d'un Ăąge avancĂ© qui ne supporte pas le jeĂ»ne ou pour qui le jeĂ»ne prĂ©sente une difficultĂ© insupportable ; b le malade dont on n'espĂšre pas la guĂ©rison. Ils n'ont pas Ă jeĂ»ner ni Ă rattraper, mais il doivent la compensation fidyah seule qui consiste en un moudd de la nourriture de base la plus rĂ©pandue du pays jour pour jour Ă donner Ă un pauvre musulman. Le moudd Ă©tant le plein des deux mains jointes de tailles moyennes. Selon l'Ă©cole Hanafi, la compensation consiste Ă donner ce qui suffit pour le repas du matin et du soir Ă un pauvre musulman ou l'Ă©quivalent de cela exemple 5⏠en France. 4- Celui qui rompt le jeĂ»ne et qui doit le rattrapage et l'expiation kaffÄrah c'est celui qui a eu un rapport sexuel durant la journĂ©e de RamaážÄn dĂ©libĂ©rĂ©ment, de son propre grĂ©, en se rappelant le jeĂ»ne et mĂȘme s'il n'est pas sorti de maniyy. Il doit rattraper cette journĂ©e qu'il a annulĂ©e tout comme il doit l'expiation dĂ©finie par la Loi. L'expiation consiste en ce qui suit, selon l'ordre suivant a- Si la personne n'a pas la capacitĂ© de faire ce qui est dĂ©finit en premier ce sera b- le jeĂ»ne de deux mois lunaires consĂ©cutifs, en-dehors du jour de rattrapage. Si donc la personne ne jeĂ»ne pas pendant un jour ou annule le jeĂ»ne de l'un d'eux, mĂȘme Ă cause d'une maladie, elle reprend depuis le dĂ©but. Si la personne est incapable de jeĂ»ner, ce sera c- nourrir soixante pauvre, en donnant Ă chaque personne un moudd le plein des deux mains jointes pour des mains de taille moyenne de l'aliment de base prĂ©dominant du pays. Selon l'Ă©cole Hanafi, il faut donner Ă chaque pauvre la valeur correspondant Ă un repas du matin et un repas du soir. Si la personne est incapable de tout cela, l'expiation reste Ă sa charge et il ne lui incombe rien d'autre qui la remplace. JeĂ»ner pour un proche musulman mort Si un musulman meurt et Ă qui incombe des rattrapages de RamaážÄn, son tuteur - c'est sont pĂšre, son fils ou qui est de cet ordre- jeĂ»ne pour lui. D'aprĂšs `A'ichah, que AllÄh l'agrĂ©e, il a Ă©tĂ© rapportĂ© que le Messager de AllÄh, áčŁalla l-LĂąhou `alayhi wa sallam, a dit Ù
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ŰčÙÙ ÙÙÙÙ٠» ce qui signifie Celui qui meurt et devait rattraper des jours, son tuteur jeĂ»ne pour lui »[rapportĂ© par Mouslim]. Il dit je fais l'intention de jeĂ»ner le jour de demain pour Untel. ۧÙŰÙ
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ÙÙ La louange est Ă AllÄh, le CrĂ©ateur du monde.
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