TOUTLE MOIS À PARTIR DU 1ER JUILLET, TOUS LES SOIRS, DE 19 H 30 À MINUIT MARCHÉS NOCTURNES DE L’ÉTÉ L’AGENDA DE L’ETE L’occasion d’une belle ballade et de belles trouvailles Bord de mer. Tous les soirs du 1er juillet au 2 septembre inclus à partir de 19 h 30, sur la promenade de Lattre de Tassigny (bord de mer), sauf les soirs
Francis Cabrel en concert au Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine le 8 juillet à 21h. Francis Cabrel revient pour notre plus grand plaisir pour quelques concerts exceptionnels, dont celui du 8 Juillet 2020 au Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine, où il devrait nous donner la primeur de nouvelles chansons avant la sortie de son prochain album. Prévente exclusive sur à partir du Lundi 4 Novembre 2019 à 10h00. Ouverture de la billetterie tous réseaux à partir du Mardi 5 Novembre 2019 à 10h00. chercheurassocié au CERHIO CNRS UMR 6258 – université de Bretagne-Sud L’observateur contemporain peut aujourd’hui se demander si parler du hors saison avant 1940 est légitime. Les mots juilletistes et aoûtiens sont des créations récentes et beaucoup considèrent encore que les congés payés, votés par la loi de juin 1936, marquent le début de l’ère des Par Christophe Massenot, avec Jean-Luc DaubassePublié le 24/10/2015 à 10h19 L'association musique et culture menace de cesser ses activités Le ton est forcément amer. On parle de l’anéantissement de vingt-cinq années de travail et d’investissements. La mairie ne protège plus ses propres associations. C’est dommage. Francis est très déçu et blessé », résumait hier son frère, Philippe Cabrel. C’est à distance, depuis Brive, où passait son tour de chant, que l’artiste d’Astaffort a suivi le Conseil municipal...Le ton est forcément amer. On parle de l’anéantissement de vingt-cinq années de travail et d’investissements. La mairie ne protège plus ses propres associations. C’est dommage. Francis est très déçu et blessé », résumait hier son frère, Philippe Cabrel. C’est à distance, depuis Brive, où passait son tour de chant, que l’artiste d’Astaffort a suivi le Conseil municipal de sa commune, mercredi soir, dans lequel s’est incrustée la situation de l’association qu’il a portée sur les fonts baptismaux et qu’il préside Musique et culture. Cette structure, qui prodigue cours de danse et musique à plus de 120 élèves et emploie six personnes, pourrait purement et simplement se dissoudre si le litige qui l’oppose à la municipalité n’est pas réglé. Depuis la rentrée, la municipalité d’Astaffort a, en effet, concédé un créneau à une association de Foulayronnes qui use des installations locales pour y animer un cours de modern jazz. Une prestation qu’auraient bien aimé assurer les locaux. Et ce d’autant que la salle louée aux Foulayronnais, a été équipée en barres, plancher et miroirs grâce à l’engagement financier de Francis Cabrel et de son épouse. Cette façon de venir nous opposer une concurrence est invraisemblable », s’insurge encore Philippe de concertation ? Nous aurions aimé être consultés avant que la mairie négocie une convention dont les termes n’ont pas été soumis au vote du Conseil municipal. Car cette situation pose un réel problème pour toutes les associations astaffortaises, au-delà de la nôtre. Imaginons que d’autres arrivent demain de communes extérieures pour proposer des activités similaires à celles déjà proposées ici », poursuit un membre de Musique et culture dont la voix a été relayée par l’ancien maire, André Garros, lors de la réunion de mercredi. Sans exigence de reconnaissance, ni autre volonté que de proposer aux habitants de son village des prestations de qualité, Francis Cabrel a souvent dépensé sans regarder pour l’intérêt communal. Il a financé des travaux pour la Maison des associations, acheté du matériel de musique, et en fin de chaque exercice, il comble les trous financiers de Musique et culture. Des déficits régulièrement au-dessus de 20 000 euros », reconnaît encore André Garros tout en rappelant le contexte de baisse généralisée des subventions municipales aux associations, restriction des dotations de l’État oblige. Musique et culture reçoit 14 000 euros chaque année. Pas faire d’ombre »Si Francis Cabrel devait cesser ses activités associatives, la notoriété du village s’en retrouverait fatalement écornée. Et ce d’autant que dans le tumulte des désaccords mercredi soir, a été brandie la menace d’une délocalisation de Voix du sud, le centre des écritures de la chanson qui organise les Rencontres. Ce n’est pas à l’ordre du jour » tempérait hier un responsable de cette structure, elle aussi fondée et portée par Francis surprise par les remous de cette affaire, Louise Cambournac, maire d’Astaffort, voulait d’abord désamorcer le conflit. J’ai expliqué mercredi que j’étais en train de renégocier avec l’association de Foulayronnes et de réécrire un document. Une fois que cela aura abouti, je les tiendrai au courant. On m’a dit que je m’étais peut-être fait piéger. Je ne sais pas si c’est vrai ou si c’est faux. Ce que je sais en revanche, c’est que je n’ai pas l’intention de faire de l’ombre à quiconque, et surtout pas à M. Cabrel. Tout en précisant que Voix du sud n’est pas concerné par ce problème ». Les uns et les autres ont maintenant jusqu’à la fin de l’année, date butoir de l’ultimatum fixé par Musique et culture, pour trouver un modus vivendi. Même in extremis Montauban- Archives de Tarn-et-Garonne. Archives (à environ 10.44 kms de La Ville-Dieu-du-Temple) Les archives départementales sont installées depuis 1902 dans une ancienne école normale construite entre 1875 et 1877 à l'initiative du conseil général. Une partie des locaux (aile occidentale) est cependant réservée de 1905 à 1927 au service des enfants assistés, puis,Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisC'est au tout début des années 1980, en pleine vague disco, que l’auteur-compositeur-interprète Francis Cabrel se fait connaître avec une ballade romantique, un accent du Sud-Ouest revendiqué, une allure post-baba cool » et une voix tout en présence et en nuances. Je l'aime à mourir touche immédiatement le cœur du public. À partir de là Francis Cabrel s'inscrit dans le sillage des illustres auteurs-compositeurs-interprètes qui l'ont précédé. Simplement, à son rythme et selon ses humeurs, il construit un répertoire dans lequel il impose son regard sur le monde et ses habitants. Il chante la nature. Celle qui nous fabrique et celle qui nous entoure. Revêtu de la fierté de ses racines, il cultive l'élégance et la générosité et préfère se dire préoccupé plutôt qu' à Agen le 23 novembre 1953 dans une famille d'immigrés italiens originaires du Frioul, Francis Cabrel grandit dans une petite localité aux confins du Lot-et-Garonne et du Gers, Astafford, dans laquelle il vit toujours. Sa mère est caissière dans une cafétéria. Son père, passionné de musette, est employé dans une usine. Enfant, Francis est d'une timidité maladive et se réfugie volontiers dans la rêverie. À quinze ans, il découvre le répertoire de Bob Dylan, travaille l'anglais pour comprendre les textes, écume les bals dans les orchestres de sa région et écrit des chansons en secret. Il quitte l'école en première, à dix-sept ans, trouve un emploi de magasinier dans une usine de chaussures et se taille une petite réputation dans les radio-crochets locaux. En 1974, il remporte, devant quatre cents candidats, le tremplin musical de Sud-Radio en interprétant Petite Marie, un hommage à Marinette sa jeune épouse. Il en repart avec deux mille francs de prime et un contact qui va être déterminant pour son avenir. En effet, Daniel et Richard Seff sont dans le jury. Ces deux frères toulousains sont à l'origine de la carrière de Gérard Lenorman, qui vient de quitter la maison Ils lui offrent d'enregistrer un premier album mais lui imposent l'équipe et les arrangeurs de Lenorman. Plus qu'un échec commercial, ce disque, Ma ville, dans lequel figure Les Murs de poussière et Petite Marie, est un ratage artistique. Cependant, en 1978, Francis Cabrel remporte le prix du public au festival de Spa avec Pas trop de peine, une chanson restée inédite jusqu'à l'enregistrement public de l'Olympia en 1984. L'année suivante, il revient avec Chemins de traverse, un album où les guitares, cette fois, dominent sans avalanches de violons ni effets prévisibles. Ce disque est à contre-courant de la mode. Commercialisé en premier, le titre générique passe inaperçu. Le deuxième 45-tours, Je l'aime à mourir, commence à être diffusé sur les ondes. Francis Cabrel chante en première partie de la tournée qui réunit Marie Myriam et Patrick Sébastien et constate, soir après soir, le succès grandissant de sa chanson. L'album se vend en quelques mois à quatre cent mille exemplaires et trois de ses titres seront classés coup sur coup dans les hit-parades. En 1980 sort le disque suivant, Fragile, qui confirme le talent de l'homme d'Astafford. L'Encre de tes yeux puis La Dame de Haute-Savoie l'installent au premier rang des auteurs-compositeurs-interprètes. Plusieurs des chansons sont enregistrées en espagnol et distribuées sur le marché de séjourner de plus en plus longtemps dans la capitale, il met à profit cette contrainte pour écrire Carte postale, Ma place dans le trafic, Chauffard, Je m'ennuie de chez moi, titres forts de l'album qui paraît en 1981 et qui confirme la place de premier plan qui lui 1989, Sarbacane va pulvériser les records en se vendant à deux millions d'exemplaires. Les dix chansons de ce disque – enregistré dans le studio qu'il s'est fait construire chez lui, à Astafford –, dont il a conçu tous les arrangements et défini les moindres détails, traitent de ses sujets favoris les soubresauts du monde, les vibrations de l'amour, la déchirure, la détresse. C'est l'album de la maturité. Mais, confronté à ce succès incontestable et incontrôlable, Francis Cabrel prend peur et pense abandonner le métier. Il devient conseiller municipal de sa petite ville. Les Victoires de la musique le sacrent artiste de l'année, meilleur album et meilleur spectacle. Il effectue une tournée qui le mè [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 3 pagesClassificationMusiquesMusiciens et musiciennesAuteurs et interprètes de chansonRecevez les offres exclusives Universalis
Anciennedivision politique et religieuse de la Bretagne qui couvrait les 2/3 du Finistère et le sud-ouest des Côtes d'Armor, mais dont le tiers sud-ouest seulement est reconnu depuis 1999 comme division administrative. Il est lui-même divisé en deux communautés de communes : le Pays Bigouden sud et le Haut Pays Bigouden. Sa capitale est Pont l'Abbé. Anciennement, le Pays
l'essentiel Après le succès des deux soirées au Stadium de Toulouse en 2019, un autre rêve taraudait les deux petits rappeurs des Minimes organiser un festival dans leur ville. C’est désormais l’événement devenu réalité à la programmation épatante qui se profile pour début septembre… Il en faut beaucoup pour étonner Samuel Capus, directeur associé des productions Bleu Citron voir notre interview, mais l’idée de ses poulains d’un festival de musiques actuelles de grande envergure à Toulouse devenue réalité le laisse bouche bée La réponse du public est hallucinante ! On ne visait clairement pas ces scores mais on envisage une soirée complète avec 25 000 spectateurs. Et même s’il reste des places puisque le public réserve désormais beaucoup en dernière minute, il est certain qu’il y a un véritable engouement. » A lire aussi Rose Festival "Voici le festival grand public pour les Toulousains !" Tous veulent être de l’événement musical de la rentrée toulousaine ! Sur le site du MEETT – Parc des expositions de Toulouse, on ne s’active pas encore mais tout est prêt en coulisses. Les bénévoles recrutés, les équipes techniques briefées, les actions de terrain menées par l’association Rose impulsées, les artistes heureux de participer à cette première édition, tout est nominal pour vivre la première édition d’un festival à l’ambition affichée de s’imposer dans le paysage des manifestations musicales du grand Sud-Ouest. Festival tout public Il faut dire que l’affiche ne lasse pas d’étonner ! Et les deux frères se sont pris au jeu On voulait d’abord faire plaisir aux gens de notre génération confie Bigflo, les faire kiffer en ramenant des noms qui sont devenus incontournables comme Damso ou Laylow. Mais on ne voulait pas être centrés exclusivement sur les jeunes donc on va retrouver Paul Kalkbrenner producteur et dj allemand de techno et d’électro, NDLR qui correspond plus à notre tranche d’âge, IAM qui sont des légendes ou Ben Mazué qui a un profil plus variété » et qui peut toucher toutes les générations. Et comme on ne voulait pas que le festival soit uniquement catégorisé rap, on a essayé d’équilibrer la proposition en programmant aussi de l’électro, de la pop… Aussi, l’affiche balaie-t-elle un spectre large de propositions, avec le rap en fer de lance grâce à IAM, Damso, Laylow, Ziak, Chilla, NTO, Luidji, Zinée mais aussi une belle proportion d’artistes électro, techno, house comme Polo & Pan qui connaissent actuellement un beau succès aux États-Unis, Bon Entendeur, Paul Kalkbrenner, Deluxe, FKJ, Folamour et, pour ouvrir encore davantage l’offre, les grands frères Mouss & Hakim, le copain Ben Mazué mais aussi les popeux » de L’Impératrice. Et puis, Bigflo & Oli joueront les deux soirs et les surprises ne devraient pas manquer. Au vu des featurings qui parsèment le dernier album, Les Autres c’est nous », on ne serait pas étonné de voir débarquer encore du beau monde sur la scène de cette première édition attendue… Pratique Les vendredi 2 et samedi 3 septembre à partir de 16h au MEETT - Parc des expositions Concorde Avenue à Aussonne. À 20 minutes en voiture depuis le centre-ville de Toulouse, parking sécurisé. Tramway T1 à destination de l’arrêt MEETT, disponible jusqu’à 2h30. Bus Ligne 30. Tarifs à partir de 46,00 euros et forfait deux jours à 72 euros debout. Rendez-vous sur le site pour tout savoir !
Stadeemblématique du Red Star FC depuis 1909, le stade Bauer de Saint-Ouen s’apprête à faire peau neuve. À l’occasion d’une conférence de presse organisée ce vendredi 23 octobre, le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, le président du club, Patrice Haddad et le président du groupe de développement territorial REALITES, Yoann Choin-Joubert, ont dévoilé les grandes lignes duNous avons remis en scène quelques hôtes extraordinaires dans des adresses hors du et célébrités sont indissociables. Les adresses de prestige n'oublient jamais leurs hôtes de marque ils contribuent à leur renommée. Tant qu'ils sont de ce monde, on évite, discrétion oblige, de divulguer leur identité. Mais une fois disparus, leur souvenir pimente les sagas maison pour la postérité. À l'occasion des Journées du patrimoine, le week-end prochain, nous avons associé trois monuments de l'hôtellerie à trois personnages ayant plus particulièrement marqué l'esprit des lieux.• À Genève, Sissi au Beau-RivageRive droite de la Rade, l'extrémité ouest du Léman, au premier étage du Beau-Rivage, 13, quai du Mont-Blanc, un appartement de 90 m2 offre la vue sur le lac, le panache blanc du jet d'eau et les neiges éternelles du Mont-Blanc. Le salon s'ouvre sur un balcon en fer forgé et la chambre, depuis peu, sur une terrasse sun deck» avec transats. C'est la suite Sissi. Le 9 septembre 1898, l'impératrice d'Autriche a passé ici sa dernière nuit. Le lendemain, elle y rendra son dernier soupir, à 61 ans, poignardée au cœur par l'anarchiste italien Luccheni. L'agression a eu lieu à deux pas de l'hôtel, sur le quai, près de l'embarcadère de la Compagnie générale de navigation. Ce samedi 10 septembre, Sissi s'apprêtait à embarquer sur le vapeur à aubes Genève pour regagner Montreux, d'où elle était arrivée la veille, invitée à déjeuner par la baronne Adélaïde de Rothschild, au château de Pregny. Depuis l'entrée du Beau-Rivage, Fanny Mayer, qui dirigeait l'hôtel avec Charles, son époux, a vu l'impératrice s'effondrer, se relever, monter sur le bateau, celui-ci partir puis revenir. Elle a assisté à la mort de l'impératrice, transportée sur une civière de fortune dans la chambre qu'elle venait de quitter.Fanny était ma grand-mère, précise Jacques Mayer, le président du Beau-Rivage. Cinquante ans après, en 1948, elle a écrit le récit du drame, dans ses moindres détails.» Ce précieux témoignage a été publié l'an dernier dans le beau livre anniversaire des 150 ans du Beau-Rivage. Le manuscrit original fait partie des archives de l'hôtel, une mine. Dans cette grande maison de famille la seule de Genève ouverte en 1865 par les parents de Charles, les souvenirs n'ont pas de prix. Tels ce morceau de ruban jadis mauve et taché de sang et cette rose du cercueil de Sissi offerts à Fanny par la dame de compagnie de l'impératrice, ils sont exposés dans une vitrine, à la porte de la suite historique. Et si celle-ci ne contient plus rien de l'époque, c'est que François-Joseph en avait racheté tous les meubles», explique Jacques Mayer. En 1998, pour le centenaire de sa mort, la famille Mayer a fait ériger une statue de la belle impératrice. Cette Sissi de bronze grandeur nature rayonne sur le quai du Beau-Rivage, style pompéien, 90 chambres dont 6 suites Sissi» à partir de 4000 CHF, trois restaurants dont une table étoilée. En février 2017, 8 suites panoramiques ouvriront au 6e étage actuellement en construction. Tél. + 41 22 716 66 66 et L'hôtel se trouve à 5 min à pied de la gare de Genève, desservie par le TGV Lyria à trois heures de Paris.• Carcassonne le studio de Stephan EicherClassé Monument historique, l'Hôtel de la Cité reste l'étoile de Carcassonne et compte 47 chambres ainsi que 13 suites. abacapress/philippe louzonIl fait la gloire de la ville fortifiée. Depuis 107 années il a été inauguré le 1er septembre 1909, classé Monument historique, il reste l'étoile de Carcassonne. À l'époque, l'Hôtel de la Cité abritait 8 chambres. Il en compte désormais 47 ainsi que 13 suites. Son confort et son chic ainsi que sa situation exceptionnelle à l'intérieur des remparts, face à la basilique Saint-Nazaire XIIe siècle, en font le rendez-vous de toutes les personnalités qui passent par la ville fortifiée. Le plus étonnant demeure le large éventail de ses visiteurs de Colette - qui confia au livre d'or Après tant d'hôtels, enfin chez moi» - à Francis Cabrel, voisin et habitué du festival de la ville, en passant par Churchill, le couple Paradis-Depp version années heureuses, Walt Disney, Kipling ou Grace de Monaco… La raison en est simple, comme l'explique Hadrien Pujol, directeur général de l'établissement L'Hôtel de la Cité a connu deux périodes fastes, séparées par plusieurs années de gros travaux. Première époque, classique, celle des années 1920-1960, avec les grands voyageurs, écrivains, altesses royales, hommes politiques, grandes fortunes. La seconde ouvre dans les années 1980 et dure encore. Elle arrive avec les premières émissions de Taratata» tournées ici en 1991 et 1992, puis par le succès du Festival de la Cité qui se tient chaque année en juillet.» Résultat, on est passé des limousines avec chauffeur aux cabriolets flamboyants, des portraits posés aux selfies. En vedette désormais, Sting, Pharrell Williams, Noah, les Hallyday, Polnareff, Zazie… passant, revenant, tout bluffés par cette maison d'un autre temps capable d'abriter des tableaux monumentaux, du mobilier signé, un escalier classé, des jardins à l'abri des urgences et un restaurant adepte des lieux a, plus que d'autres, marqué l'hôtel et la ville. Le chanteur suisse Stephan Eicher s'est en effet installé plusieurs mois ici pour y enregistrer son album justement baptisé Carcassonne. C'était en 1992 et toute une partie de la maison avait été transformée en studio, sous la houlette de Dominique Blanc-Francard. Manu Katché tenait la batterie. Certains membres du personnel se souviennent avec bonheur de cette période un peu folle durant laquelle la maison n'avait plus d'heure et confondait le jour avec la nuit. En revanche, la mémoire est plus floue, concernant le passage éclair d'une autre star, toujours en 1992, le 15 septembre. Michael Jackson, en concert à Toulouse avec sa famille mais fuyant les colères paternelles, va se cacher à l'Hôtel de la Cité. La rumeur veut que le Roi de la pop ait invité tout le personnel à son concert du de la Cité, Carcassonne. Chambre double à partir de 159 euros. Suite à partir de 885 euros. Tél. 04 68 71 98 71 et À Paris, Salvador Dali au MeuriceLa suite Dali du Meurice, le plus ancien grand hôtel de Paris qui n'a pas oublié Salvador Dali. Guillaume de d'hôtels ont été autant identifiés à une personnalité comme le Meurice à Salvador Dali. Et pour cause. Le peintre espagnol y séjourna plusieurs semaines sans interruption chaque année durant plus de trente ans, jusqu'à sa mort, en ne saura jamais pourquoi l'artiste avait jeté son dévolu sur cet établissement. Peut-être parce que ce fervent monarchiste avait une secrète admiration pour Alphonse XIII, et que le dernier roi d'Espagne avant Franco fréquentait assidûment le Meurice. Dali réservait la suite 102-103, qui précisément fut celle qu'occupa le comme client le maître du surréalisme n'était pas de tout repos. Ses excentricités, avec plus ou moins de conséquences, étaient légion. Comme ce jour où Dali convoqua la presse pour déverser du balcon de sa suite, sur les voitures en stationnement rue de Rivoli, des sacs de peinture liquide, actant ainsi la naissance de la peinture explosion». Au milieu de sa chambre, il arrivait à Dali d'exposer des objets insolites comme une moto ou un bidet! Aux employés de l'hôtel, complices amusés, il demandait de jeter sous les roues de sa limousine quelques pièces dorées pour, disait-il, rouler sur l'or».Ces numéros n'amusaient pas forcément tout le monde. Recevant Jacques Chancel pour l'émission Radioscopie» diffusée en direct, il interrompt subitement l'interview pour dire, affolé Il y a un homme en danger derrière la porte…» Le délire du maître fut vite réprimé par un Jacques Chancel agacé qui dénonça un jeu» dans lequel il ne voulait pas recevait beaucoup au Meurice, souvent à l'heure du thé, et en compagnie de son épouse Gala. Recrutés parfois sur un physique dans la rue ou dans une boîte de nuit, les visiteurs venaient de tous les horizons. On y retrouvait aussi des célébrités et des proches comme Amanda Lear, amie fidèle des bons et mauvais jours. Dans un livre de souvenirs, L'Amant Dali Michel Lafon, celle qui deviendra la muse du peintre garde un souvenir précis de sa première visite dans la suite du Meurice Le champagne coulait à flots. Je remarquai des fleurs, beaucoup de fleurs toujours des tubéreuses, de grands candélabres, des moulures au plafond, des miroirs profonds. Visiblement Dali aimait le luxe et les dorures.»Près de trente ans ont passé et aujourd'hui encore le Meurice, le plus ancien grand hôtel de Paris, n'a pas oublié le peintre. Un des restaurants porte son nom, dont le plafond peint par Ara Starck lui rend hommage. En 2007, Philippe Starck, en charge de la rénovation des espaces publics de l'hôtel, créa un mobilier directement inspiré du surréaliste. La suite 102-103 existe toujours mais a été profondément remaniée de sorte qu'on peine à l'imaginer au temps de Dali. Pour le retrouver, s'installer sur le balcon et saisir la rambarde en fer forgé comme il le fit si souvent. Devant, le jardin des Tuileries et la jolie perspective de la rue de Rivoli, vue magnifique et inchangée que les yeux malicieux du maître de Cadaqués ont tant Meurice, 228, rue de Rivoli. Chambre classique partir de 695 euros. La suite 102-103 à partir de 6 700 euros. Tél. 01 44 58 10 10 et . 123 229 213 311 29 445 273 229