Lapolitique de gestion des sites et sols pollués mise en place ces trente dernières années a récemment été bouleversée par des mesures notamment introduites par la loi "ASAP" en 2020, et

Les demandes de permis de construire ou d’aménagement de sites localisés en Secteur d’Information sur les Sols SIS ainsi que certains projets de modification d’usage d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ICPE, doivent être accompagnées d’une attestation ATTES. Explications. Introduite dans la loi ALUR de 2014 et applicable depuis 2015, l’attestation ATTES vise à se prémunir contre les pollutions des sols les plus anciennes. Un nouvel arrêté paru en décembre 2018 en précise les modalités de réalisation. Lorsqu’un site est identifié comme ayant eu des usages à fort risques de pollution par le passé, le maître d’ouvrage doit joindre cette attestation à la demande de permis de construire. Elle garantit de la compatibilité entre l’état des sols et l’usage futur du site. Une étude des sols doit être réalisée en préalable afin de déceler les traces de pollution et d’établir une série de préconisations nécessaires à la validation du projet mise en place d’un vide sanitaire, couvrement de terre, etc.. Le prestataire en charge de l’attestation vérifiera ensuite que les recommandations de cette étude ont bien été réalisées dans la conception du projet de construction ou d’aménagement. Il pourra alors délivrer l’ATTES. Les Secteurs d’Information sur les Sols Afin d’identifier les sites présentant des risques de pollution liés à une activité ancienne, les communes avaient jusqu’au 1er janvier 2019 pour finaliser la cartographie de leurs terrains qui relèvent de la réglementation Secteur d’Information sur les Sols SIS. Ces zones ont, pour la majorité d’entre elles, hébergé des activités industrielles ou de services, connu de grosses périodes de remblaiement ou encore ont été utilisées par le passé comme décharge. Il est possible d’identifier si son terrain relève des SIS sur le site mis à jour régulièrement. L’information est également présente sur le certificat d’urbanisme délivré par la commune. Cartographier ces sites permet de compléter les dispositions déjà en place concernant les sites en exploitation pouvant présenter un risque pour la sécurité et la santé des riverains. Parmi eux notamment, les ICPE en exploitation, les installations nucléaires de base et, enfin, les terrains à pollution pyrotechniques et engins de guerre. Le cas particulier du deuxième changement d’usage d’une ICPE Obtenir une ATTES est également requis dans le cas d’un terrain, sur lequel était exploitée une ICPE, ayant déjà été réhabilité par le passé du fait d’un usage industriel à risques plus ancien. Le plus souvent, le certificat de cessation d’activité remis par la préfecture valide que l’état du terrain laissé par l’ancien exploitant est bien conforme à un usage industriel. Le nouveau propriétaire doit cependant obtenir une ATTES s’il souhaite changer l’usage du terrain, en y installant par exemple un immeuble de résidence. L’attestation certifiera que les pollutions liées à toutes les activités précédentes ont bien été traitées et que le terrain est propice à ce nouvel usage. Il est à noter que cette obligation concerne l’ensemble des ICPE, même les plus petites soumises à simple déclaration comme les stations-services ou les pressings. Prestataire certifié dans le domaine des sites et sols pollués Afin de réduire au maximum les risques pour l’environnement et pour la santé des usagers futurs du site, la réglementation impose qu’un prestataire certifié dans le domaine des sites et sols pollués réalise les études préalables et délivre l’attestation. Les experts Environnement & Sécurité de SOCOTEC, forts de leurs compétences en élaboration de diagnostics et ingénierie des travaux de dépollution, disposent de cette certification. Leur vision globale du monde de la Construction leur permet en outre de formuler des préconisations précises et adaptées. En s’appuyant sur leur expertise, le maître d’ouvrage réduit ainsi le risque de travaux de dépollution a posteriori, dont les coûts très élevés pourraient mettre son projet en péril. Pour rester informé, abonnez-vous à la newsletter SOCOTEC Vous pourriez également aimer

SEREAréalise toutes les prestations d’ingénierie dans le domaine des sites et sols pollués : Levée de doute permettant d’identifier la présence ou l’absence de sources potentielles de pollution Diagnostic de pollution sols, eaux souterraines et superficielles, sédiments, air du sol, air ambiant, poussières atmosphériques et produits alimentaires
ChronoLégi Chapitre VI Sites et sols pollués Articles R556-1 à R556-5 »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogésLorsqu'un maître d'ouvrage est à l'origine d'un changement d'usage dans les conditions définies par l'article L. 556-1, il définit, le cas échéant sur la base d'une étude de sols comprenant les éléments mentionnés à l'article R. 556-2, les éventuelles mesures de gestion de la pollution des sols, y compris les eaux souterraines, qui permettent d'assurer la compatibilité entre l'état des sols et la protection des intérêts mentionnés au premier alinéa de l'article L. 556-1, au regard du nouvel usage de sols prévue au premier alinéa de l'article L. 556-2 est constituée d'un diagnostic et du plan de gestion en découlant. Le diagnostic comprend notamment 1° Les éléments relatifs à l'étude historique, documentaire et mémorielle de la zone investiguée ; 2° Les éléments relatifs à la vulnérabilité des milieux ; 3° Des investigations sur les milieux et l'interprétation de leurs résultats ; 4° Les données géographiques relatives à la zone investiguée comprenant notamment un plan délimitant cette zone, la limite de l'emprise du ou des sites et la liste des parcelles cadastrales associées. Le cas échéant, le plan localise les différentes substances utilisées sur ce ou ces sites ; 5° Un schéma, dit conceptuel, permettant d'appréhender les relations entre les sources de pollution, les voies de transfert et les enjeux à protéger à partir d'un bilan de l'état des milieux. Le plan de gestion définit les mesures de gestion permettant d'assurer la compatibilité entre l'état des milieux et l'usage futur du site au regard de l'efficacité des techniques de réhabilitation dans des conditions économiquement acceptables ainsi que du bilan des coûts et des avantages de la réhabilitation au regard des usages - L'attestation du bureau d'études certifié dans le domaine des sites et sols pollués, ou équivalent, prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2, garantit - la réalisation d'une étude de sols ;- la prise en compte des préconisations de cette étude pour assurer la compatibilité entre l'état des sols et l'usage futur du site dans la conception du projet de construction ou de - Le bureau d'études fournissant l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. 556-2 peut être le même que celui qui a réalisé l'étude de - Le ministre chargé de l'environnement fixe par arrêté le modèle de l'attestation prévue aux articles L. 556-1 et L. la pollution ou le risque de pollution mentionné à l'article L. 556-3 est causé par une installation soumise aux dispositions du titre Ier du livre V, une installation soumise aux dispositions du titre IX de ce même livre ou une activité soumise aux régimes mentionnés à l'article R. 1333-104 du code de la santé publique, l'autorité de police compétente pour mettre en œuvre les mesures prévues à cet article est l'autorité administrative chargée du contrôle de cette installation ou de cette activité. Dans les autres cas, l'autorité de police est le maire, sauf dans le cas prévu au dixième alinéa de l'article L. 542-12, dans lequel le pouvoir de police appartient au préfet..Un arrêté du ministre chargé de l'environnement définit la typologie des mesures de gestion de la pollution à mettre en place pour assurer la compatibilité entre l'état des sols et l'usage futur du site prévues par les articles L. 556-1 et L. arrêté est complété le cas échéant par un arrêté des ministres chargés de la radioprotection, de l'environnement et de l'énergie, pour les prescriptions spécifiques liées à la gestion de la pollution par des substances radioactives. Lapollution du sol et des eaux souterraines peut devenir un problème environnemental et sanitaire dépassant largement les frontières de votre site. Évitez les catastrophes environnementales et leurs conséquences financières avec une étude sur la pollution SGS. Appelez notre équipes d'experts en sites pollués dès maintenant pour en savoir plus. Vous avez envie de challenges dans un univers avec une forte expertise, vous avez l’esprit d’équipe et souhaitez intégrer une société à taille humaine où la réussite est basée sur des valeurs fortes partagées par des hommes et des femmes impliqués qui s'investissent quotidiennement au service de nos clients, ‪Alors, venez nous rejoindre pour partager notre ambition et nos succès. Nous recherchons actuellement un stagiaire dans le domaine des Sites et Sols Pollués afin d’intégrer nos équipes sur l’Agence de Castries 34. Missions du stage Le stage proposé consistera à découvrir le métier d’ingénieur en bureau d’étude sites et sols pollués en participant notamment aux missions suivantes Participation aux campagnes de reconnaissance environnementales et aux études de type ’ Surveillance de la qualité des eaux souterraines et superficielles ’ Organisation des campagnes de prélèvement planification, gestion du matériel, etc.. Réalisation des prélèvements d’eaux souterraines et superficielles sur site Gestion des sous-traitants laboratoires, etc. Participation à la rédaction de rapports, aux réunions de chantier et visites techniques Autres missions transverses Mise à jour et optimisation des outils internes sur la thématique des surveillances de sites état des lieux, recensement des matériels utilisés, évolution de la réglementation, évolution des techniques de prélèvement, mise à jour des protocoles opérationnels, interprétation des mesures…. L’ensemble des tâches sera supervisé par une ingénieure expérimentée afin de vous donner une assistance attendue. Profil Elève ingénieur en fin d’études de spécialité ’ Environnement et Hydrogéologie’’. Goût du terrain et des déplacements. Organisée, rigoureuxse, curieuxse, capacités d’adaptation. Capacité rédactionnelle et à travailler en équipe. Permis B souhaité. Stage durée 6 mois. Localisation Castries 34. Gratification en vigueur. Le stage vous intéresse ? Envoyez dès à présent votre candidature CV et lettre de motivation obligatoire en cliquant sur "postuler"
Titulaired’un Bac +5 dans le domaine de la géologie et des sites et sols pollués, vous possédez au mieux d’une expérience de 2 ans en bureau d’études. Vous êtes. Autonome; Rigoureux.euse; Méthodique; Organisé.e; Vos avantages sociaux. Mutuelle familiale, tickets restaurant, participation, Plan Epargne Entreprise, actionnariat
Publié le 19 février 2019. Un arrêté du 19 décembre 2018 fixe les modalités de certification dans le domaine des sites et sols pollués des bureaux d’études. Un arrêté du 19 décembre 2018 fixe les modalités de certification dans le domaine des sites et sols pollués des bureaux d’études. Pour rappel, la loi ALUR » du 24 mars 2014 n°2014-366 a intégré l’obligation, pour les maîtres d’ouvrage, de fournir une attestation garantissant que les mesures de gestion de la pollution ont bien été prises en compte dans la conception du projet dans les dossiers demandes de permis de construire ou d’aménager relatives aux projets de construction ou de lotissement articles L. 556-1 et 2 du code de l’environnement - concernés par des Secteurs d’Information sur les Sols SIS prévus à l’article L. 125-6 du code de l’environnement, - en cas de changement d’usage de terrains ayant accueilli une installation classée pour la protection de l’environnement. Cette attestation est délivrée par un bureau d’études certifié dans le domaine des sites et sols pollués conformément à une norme définie par arrêté du ministre chargé de l'environnement ou équivalent. C’est l’objet de cet arrêté qui prévoit que la norme de référence est la norme NF X31-620 de décembre 2018. Il détaille en outre le programme de certification à suivre par les bureaux d’études concernés. Cet arrêté est applicable à compter du 1er janvier 2019.
Nousréalisons en propre l’ensemble des prestations d’études de pollution : étude de l’historique des sites réalisation des sondages, prélèvements et analyses de sols, d’eau, de gaz et d'air ambiant cartographie et interprétation des données de qualité des milieux évaluation des impacts et des risques sanitaires et environnementaux associés
Bonjour Nicolas. Selon une définition simple, un site est pollué lorsqu'on détecte dans son sol une substance non-présente à l'état naturel, entraînant un risque inacceptable pour les cibles à protéger et pour un usage donné du site. Où en sommes-nous en France sur le sujet ? Quels sont les polluants les plus présents dans nos sols ? Quelle est la règlementation et quels sont les enjeux ? Sur le territoire métropolitain, la situation est hétérogène et principalement le fruit de l’histoire industrielle du pays. A cet égard, certaines régions sont historiquement plus impactées que d’autres, notamment le nord de la France, la région Rhône-Alpes ou encore l'Ile-de-France. Une base de données officielle, Basol, récolte et conserve en mémoire, sous l’égide du ministère de la Transition écologique, plusieurs milliers de sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action à titre préventif ou curatif. Cette base comptabilise aujourd’hui 6 838 sites avec une pollution avérée. Une autre base de données, Basias, fait état de 340 000 sites industriels, sans préjuger d’une éventuelle pollution sur chaque site. Les inventaires ne sont pas réalisés partout en Europe, ni forcément sur les mêmes critères. Il est donc difficile aujourd’hui de situer la France dans le contexte européen. Nous avons quoi qu’il en soit le mérite d’avoir réalisé ces études et observons une règlementation qui se renforce avec le temps. Concernant les polluants, on trouve majoritairement les familles des hydrocarbures, des solvants chlorés, des polluants minéraux divers métaux, et de plus en plus des polluants émergeants » de type PFAS. Chaque terrain d’étude est unique. On doit répondre à de nombreuses questions Quelles activités industrielles sont répertoriées ? De quelles façons ont été exploités les sites ? Sur quelle durée ? Avec quel contexte géologique ? Est-ce que les pollutions ont impacté les ressources eau » souterraine ou en cours d’eau ou des sites naturels sensibles ? Une approche est faite au cas par cas, en fonction de l’histoire de chaque site. Nous nous appuyons bien évidemment sur la méthodologie nationale en matière de caractérisation, et développons, en suivant, des solutions de gestion spécifiques. En la matière, nous réalisons des actions de recherche et développement, intégrées aux études de faisabilité. La multiplicité des opérations réalisées et des solutions apportées nous permet d’avoir aujourd’hui un savoir-faire important dont nous bénéficions sur les nouveaux projets. Aux enjeux sanitaires, environnementaux et techniques, se rajoutent les enjeux financiers, et d’optimisation des coûts qui peuvent représenter parfois des centaines ou des millions d’euros, et dont dépend bien souvent la réalisation ou non du projet. D’une façon générale, c’est le projet futur sur un site à aménager, typiquement une ancienne friche industrielle, qui va orienter les moyens et conditionner la nature des actions à mener pour réhabiliter un terrain, qu’il s’agisse d’un projet industriel, résidentiel ou encore une zone naturelle. Notre marché devrait connaître une croissance soutenue dans le futur avec la volonté de stopper l’artificialisation des sols dans les projets d’aménagements 20 000 hectares d'espaces naturels ont été artificialisés chaque année entre 2006 et 2016. Le législateur et les collectivités vont privilégier désormais la réhabilitation d’anciennes friches industrielles. Parmi les signaux les plus récents, les entreprises d’entrepôts logistiques se sont engagées à limiter l’artificialisation des sols dans le cadre de la signature d’une charte entre le gouvernement et les acteurs du e-commerce en juillet dernier. Pour conclure ce tour d’horizon, j’ajouterai que les règlementations à respecter sont multiples, comme le Code de L’environnement, le Code civil vice caché, ou encore le Code du travail avec l’obligation de protection des salariés pour les chefs d’entreprises. C’est précisément la complexité des règles qui donne toute sa valeur à l’accompagnement d’un expert tiers. Celui-ci aura une vision globale du projet pour anticiper au mieux les risques et imaginer les bonnes solutions. Sur ce point, et pour nos clients, comme souvent, c’est l’anticipation et la prise en compte de toutes les dimensions d’un projet qui feront son succès. Nicolas BoucheryResponsable national domaine Sites et Sols PolluésTitulaire d’une maîtrise Biochimie Microbiologie Marine de l’Université Pierre et Marie Curie et d’un Master 2 Ressources Naturelles et Environnement de l’Université Henri Poincaré de Nancy, Nicolas débute sa carrière en 2002 en tant que coordinateur animateur des bassins versants de la Lieue de Grève Lannion-Trégor Communauté. En 2003, il rejoint la Chambre d’Agriculture pour occuper les fonctions de conseiller Hydraulique et Environnement. Il intègre Apave en 2007 en tant que Consultant en environnement, puis Manager Environnement et gestion des risques en 2015, Chef d’agence conseil santé sécurité et environnement en 2018 et Responsable national domaine Sites et sols pollués depuis pour Apave, quel rôle jouez-vous sur le sujet et qui sont vos clients collectivités ? entreprises ? ? Quelles sont pour vous les étapes à respecter pour dépolluer un site et pour respecter la réglementation ? Jusqu’où peut-on aller ? Déjà nous disposons bien sûr de la certification LNE et avons plus de 45 consultants spécialisés Sites et sols pollués contre 7 il y a une douzaine d’années avec des interventions réalisées à la fois aux niveaux national et international, notamment en Afrique. Nous disposons ainsi d’une équipe solide, de compétences multidisciplinaires larges, d’une longue expérience et d’un savoir-faire nourri par tous les projets menés partout où notre groupe est implanté. En phase avec les attentes de nos clients, nous proposons une approche globale – règlementaire et non règlementaire – dans le cadre d’une offre très structurée et adaptable. En tant que bureau d’étude nous allons du conseil à l’élaboration de solutions de réhabilitation intégrant de l’innovation et R&D en passant par les diagnostics sur site prélèvement des sols, de l’air ambiant. Cette capacité de conseil et d’accompagnement opérationnel jusqu’à la démonstration de la réhabilitation effective fait la différence. Avec nos partenaires juridiques, nous jouons aussi notre rôle d’interface technique et juridique, auprès des élus, de l’administration, des préfets, de la DREAL. Encore une fois, nous sommes dans un environnement complexe, il y a beaucoup de jurisprudence, il n’y a pas de place pour l’improvisation… Notre activité est en forte croissance et nous recrutons un peu partout en France. Nos clients sont dans les secteurs publics et privés. Nous avons une très forte expertise auprès des collectivités. Nous travaillons par exemple sur la réhabilitation de friches industrielles, des aménagements de ZAC pour la Métropole de Lyon, la mairie de Bordeaux ou encore celle de Nantes. Nous accompagnons aussi beaucoup d’industriels depuis un site nucléaire jusqu’à un garagiste qui a un projet d’extension. Nous sommes également très présents sur le marché de la promotion immobilière, en amont des demandes de permis de construire et dans le cadre de prestation globale, des diagnostics aux solutions, ce qui fait notre force. Sur le marché, et à court terme, il faut citer le plan France Relance qui subventionne la réhabilitation de sites pour de nouveaux projets d’aménagement. Nous accompagnons déjà plusieurs collectivités sur ce type de projets, comme la CCI de Bayonne. A moyen et long terme, le marché devrait continuer à croître, les enjeux sont là et la réglementation devrait aussi se renforcer avec notamment la loi ASAP qui va structurer les modalités de cessation d’activités des entreprises. Nous aurons alors une délégation de service public pour la constatation des réhabilitations des sites ad hoc. On parle beaucoup de la gestion des datas » pour imaginer des solutions, pouvez-vous nous en dire plus ? Il est indéniable que nous sommes sur un sujet qui favorise l’innovation et la R&D. Le premier chantier est finalement celui de la connaissance. Pour le mener à bien il est nécessaire d’avoir un équipement efficace de la totalité de nos collaborateurs sur le terrain pour collecter les informations. C’est la raison pour laquelle nous sommes en cours de déploiement auprès de nos collaborateurs de tablettes pour industrialiser les saisies et collecter toutes les données qui viennent enrichir les bases de données. Nous collectons aujourd’hui des milliards de datas. Les données étant géolocalisées, nous pouvons ainsi cartographier les projets, proposer des analyses géostatistiques, comparer les projets et solutions de gestion et capitaliser au profit des nouveaux projets. Aujourd’hui, le traitement des datas » est essentiel à l’échelle d’un territoire, d’une collectivité, et nous pouvons les accompagner sur ces sujets-là pour cartographier, parcelle par parcelle, l’état environnemental d’un territoire donné. C’est une couche additionnelle qui peut être intégrée dans les Systèmes Information Géographique SIG que vont utiliser les collectivités. Toutes ces connaissances nous rendent plus intelligents » aujourd’hui pour trouver les meilleures solutions à la fois pour l’environnement et pour optimiser les coûts d’un projet, d’une réhabilitation. Pour exemple, dans le cadre d’une mission pour l’agglomération de Saint-Etienne pour la construction du Tram, nous avons travaillé sur le criblage des terres polluées, pour recomposition et réutilisation de terres non polluées. A la clé, c’est un succès sur le plan environnemental et des économies très importantes pour la collectivité. Le traitement de terres polluées représente en effet un coût important. Sur la partie solution, Apave est maître d’œuvre et peut coordonner différents partenaires, notamment des entreprises locales qui connaissent particulièrement bien le terrain. Cette capacité de travailler avec les autres acteurs et à coordonner un projet n’est possible que parce que nous avons l’approche globale dont je parlais précédemment. Pour aller plus loinDécouvrez nos offres . 430 110 214 172 492 309 458 18

bureau d étude sites et sols pollués