reprĂ©sentantsdes États membres du ComitĂ© scientifique 9. Entre le 13 et le 16 juillet 2020, une rĂ©union de travail en ligne a Ă©tĂ© organisĂ©e avec les reprĂ©sentantes et les reprĂ©sentants des États membres du ComitĂ© scientifique et le Bureau. 1. Point sur les activitĂ©s du Bureau 10. La PrĂ©sidente a ouvert la rĂ©union et fait le point Organiser des fĂȘtes ou des sĂ©minaires au sein ou en dehors de l’entreprise peut s’avĂ©rer un bon moyen de rassembler le personnel, fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes ou se rapprocher de ses partenaires ou clients. Mais ces fĂȘtes posent un certain nombre de questions. Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s d’y assister ? Est-ce alors du temps de travail ? Qui est responsable s’il survient un problĂšme pendant ou aprĂšs la fĂȘte ? Autant de questions et d’autres auxquelles nous rĂ©pondons dans ce dossier
Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s d’assister Ă  une fĂȘte organisĂ©e par l’entreprise ? Aucun article du Code du travail n’encadre l’organisation de soirĂ©es festives d’entreprise. En fait, il y a fĂȘte et fĂȘte. Certaines manifestations festives organisĂ©es par l’employeur ont uniquement pour but d’offrir aux salariĂ©s de passer un bon moment ensemble, mĂȘme si derriĂšre l’attente affichĂ©e, se cache une volontĂ© de renforcer les liens entre les collĂšgues de travail. Il y a ceux qui apprĂ©cient et s’y rendent volontiers ; d’autres qui rechignent Ă  y aller. Sur un plan juridique, un salariĂ© n’est pas tenu d’y assister, surtout lorsqu’il s’agit d’un Ă©vĂ©nement organisĂ© en dehors du temps de travail. Il est donc libre de ne pas s’y rendre, sans motif, et son absence ne saurait ĂȘtre fautive, ni justifier une sanction. Si l’évĂ©nement a lieu pendant le temps de travail, le salariĂ© ne dĂ©sirant pas y participer doit se tenir Ă  la disposition de l’employeur pour effectuer son travail. Il a droit, dans ce cas, au paiement de son salaire. Mais il y a aussi d’autres types d’évĂ©nements qui s’apparentent Ă  des sĂ©minaires de travail travaux de groupe, discussions autour d’une stratĂ©gie, prĂ©paration d’un lancement de produit, etc. Les salariĂ©s partagent souvent leurs journĂ©es entre travail, purs loisirs spa, randonnĂ©e, etc. et d’autres qui n’en sont pas vraiment jeux de rĂŽles ou autres activitĂ©s en Ă©quipe. De tels sĂ©minaires Ă  caractĂšre professionnel sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif. Ils sont en tant que tel obligatoires. Refuser d’y participer peut alors ĂȘtre qualifiĂ© d’acte d’insubordination, Ă  moins que le salariĂ© n’invoque un refus de participer Ă  une activitĂ© qui le met en danger. Distinguer ces deux types d’évĂšnements n’est pas forcĂ©ment chose aisĂ©e. Les sĂ©minaires ne sont pas toujours purement festifs ou purement professionnels
 EvĂšnement festif quand le considĂ©rer comme une activitĂ© sociale et culturelle ASC ? Une soirĂ©e festive » mĂȘme organisĂ©e par l’employeur peut-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une ASC ? L’enjeu est de taille. Si c’est une ASC, le CE peut reprendre la main sur l’organisation de cette soirĂ©e et surtout revendiquer les sommes qui y sont consacrĂ©es par l’employeur. Mais qu’est-ce qu’une activitĂ© sociale et culturelle ? L ’article L. 2323–83 du Code du travail dĂ©finit ainsi cette notion Le comitĂ© d’entreprise assure, contrĂŽle ou participe Ă  la gestion de toutes les activitĂ©s sociales et culturelles Ă©tablies dans l’entreprise prioritairement au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s, de leur famille et des stagiaires, quel qu’en soit le mode de financement, dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat ». Cet article ne nous donne pas d’indication prĂ©cise sur ce que l’on entend par ASC. Il se contente d’édicter au profit du CE un monopole sur la gestion des activitĂ©s sociales et culturelles et de renvoyer Ă  un dĂ©cret en Conseil d’Etat pour en savoir un peu plus sur la nature de ces activitĂ©s. Mais, ce dĂ©cret en Conseil d’Etat, codifiĂ© Ă  l’article R. 2323–20 du Code du travail Ă©numĂšre Ă  titre indicatif des activitĂ©s, dont nombre d’entre elles sont dĂ©suĂštes. Aussi est-il prĂ©fĂ©rable de se rapporter Ă  la dĂ©finition qu’en ont donnĂ© les juges pour savoir plus prĂ©cisĂ©ment ce qu’est une activitĂ© sociale et culturelle dĂ©nommĂ©e Ɠuvres sociales jusqu’en 1982 Doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une Ɠuvre sociale, toute activitĂ© non obligatoire lĂ©galement, quelque soit sa dĂ©nomination, la date de sa crĂ©ation et son mode de financement, exercĂ©e principalement au bĂ©nĂ©fice du personnel de l’entreprise, sans discrimination, en vue d’amĂ©liorer les conditions collectives d’emploi, de travail et de vie du personnel au sein de l’entreprise » Cass. soc., 13 nov. 1975, n° 73–14848. Alors quand peut-on considĂ©rer qu’une soirĂ©e festive organisĂ©e par l’employeur est une ASC ? RĂ©ponse de la Cour de cassation 9 juillet 2014, n° 13–18577. Il ne suffit pas que cette soirĂ©e dĂ©bute par un cocktail dinatoire suivi d’une soirĂ©e dansante non obligatoire pour les salariĂ©s pour considĂ©rer qu’il s’agit d’une ASC en ce qu’elle ne tend pas Ă  amĂ©liorer les conditions collectives de travail, comme le prĂ©tendait le CE pour revendiquer les sommes consacrĂ©es par l’employeur Ă  l’organisation de cette soirĂ©e. Les juges, pour dire qu’il ne s’agissait pas d’une ASC, ont notĂ© que si la soirĂ©e annuelle offerte par l’employeur Ă  ses collaborateurs se dĂ©roulait dans un cadre festif, elle avait pour objet de prĂ©senter le bilan annuel et les perspectives de la sociĂ©tĂ© et d’assurer une cohĂ©sion au sein de l’entreprise ». DĂšs lors, cette manifestation constituait un Ă©lĂ©ment de gestion, par l’employeur, de son personnel et ne relevait pas d’une activitĂ© sociale et culturelle ». En organisant cette soirĂ©e, l’employeur ne cherchait pas tant Ă  amĂ©liorer les conditions de bien-ĂȘtre des salariĂ©s qu’à fĂ©dĂ©rer et remobiliser ses Ă©quipes pour qu’elles soient plus performantes au travail ! DĂšs lors, il ne s’agit pas d’une ASC et le CE n’est pas fondĂ© Ă  rĂ©clamer le budget allouĂ© Ă  cette soirĂ©e pour dĂ©velopper sa politique sociale. Mais oĂč fixer le curseur entre une soirĂ©e qui s’apparente Ă  une ASC et une autre qui ne s’y apparente pas ? Ça, les juges ne le disent pas dans l’absolu. EvĂšnement festif peut-on interdire la consommation d’alcool dans le rĂšglement intĂ©rieur ? Certains salariĂ©s ne conçoivent pas de faire la fĂȘte sans consommer de l’alcool. Pourtant, l’article R. 4228–20 du Code du travail prĂ©voit qu’aucune boisson alcoolisĂ©e autre que le vin, la biĂšre, le cidre et le poirĂ© n’est autorisĂ©e sur le lieu de travail ». Un dĂ©cret entrĂ© en vigueur le 4 juillet dĂ©cret n° 2014–754 du 1er juillet 2014, sans remettre en cause ces dispositions, prĂ©voit qu’il est dĂ©sormais possible, Ă  certaines conditions, d’interdire toute consommation d’alcool dans l’entreprise. N’oublions pas que l’employeur a une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. Il doit avoir conscience du danger auquel il expose les salariĂ©s et tout faire pour les en prĂ©server. A ce titre, il semblerait possible de dĂ©cider que si un Ă©vĂ©nement festif se dĂ©roule dans l’entreprise, qu’il soit organisĂ© par l’entreprise, les salariĂ©s ou le CE, il se fera sans alcool et de le consigner dans le rĂšglement intĂ©rieur ou par note de service. Mais, le Code du travail comporte aussi un article L. 1321–3 lequel dispose que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut comporter des dispositions apportant aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature des tĂąches Ă  accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ©. Aussi, il ne semble pas que l’employeur puisse poser une interdiction de façon gĂ©nĂ©rale et absolue Ă  toute consommation d’alcool dans l’entreprise, sauf situation particuliĂšre de danger ou de risque pour le salariĂ© ou pour des tiers. Et s’il y a une interdiction, elle doit ĂȘtre proportionnĂ©e au but recherchĂ© et l’employeur doit justifier d’un danger particulier pour le salariĂ© ou les tiers. NĂ©anmoins, l’employeur qui organise une fĂȘte, dans ou en dehors de l’entreprise, doit prendre toutes les mesures de prĂ©caution pour que le trajet du retour se passe bien. Il et conseillĂ© de prendre des mesures de prĂ©vention mettre des Ă©thylotests Ă  disposition, organiser un systĂšme de navettes ou de covoiturage, demander que des capitaines de soirĂ©e » ne buvant pas d’alcool se dĂ©signent volontairement pour raccompagner leurs collĂšgues qui ne sont pas en Ă©tat de conduire. Si un accident de la circulation survenait aprĂšs un Ă©vĂ©nement festif organisĂ© par l’employeur, dans ou en dehors de l’entreprise, pendant ou en dehors des horaires de travail, il pourrait ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger. Le salariĂ© qui se tient mal Ă  une soirĂ©e organisĂ©e par l’employeur peut-il ĂȘtre sanctionnĂ© ? Si la soirĂ©e se tient en dehors du temps et du lieu de travail, le salariĂ© n’est plus sous la subordination de l’employeur et ses actes relĂšvent de sa vie personnelle. Ils Ă©chappent normalement au pouvoir disciplinaire de l’employeur. Mais certains comportements peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  la vie professionnelle et donc donner lieu Ă  une sanction. Ainsi en a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© dans une affaire opposant un salariĂ© qui a eu envers ses collĂšgues fĂ©minines des attitudes dĂ©placĂ©es pouvant ĂȘtre qualifiĂ©es de harcĂšlement sexuel Cass. soc., 9 octobre 2011, n° 09–72672. La Cour de cassation a lĂ©gitimĂ© le licenciement pour faute grave prononcĂ© Ă  l’encontre de ce salariĂ© par son employeur, considĂ©rant que le comportement du salariĂ©, mĂȘme lors de soirĂ©es organisĂ©es aprĂšs le travail, se rattache Ă  sa vie professionnelle dĂšs lors qu’il a commis des actes Ă  l’égard de personnes avec lesquelles il est en contact en raison de ses fonctions. Caroline Gary JeanLuc Chabanne, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ComitĂ© d'Organisation des Expositions du Travail prĂ©sentera au public les missions du COET : cette association loi 1901 a reçu du ministĂšre de l'Education nationale dĂ©lĂ©gation pour organiser l'examen dĂ©nommĂ© « Concours un des Meilleurs Ouvriers de France ».
La loi du 2 aoĂ»t 2021, qui entre progressivement en application Ă  partir du 1er avril 2022 et jusqu’en 2024, a pour objectif de renforcer la prĂ©vention primaire, c’est-Ă -dire d’encourager le dĂ©veloppement au sein des entreprises d’une vĂ©ritable culture de la prĂ©vention en agissant le plus en amont possible, avant la survenue de problĂšmes de santĂ©. Les Services de SantĂ© au Travail Interentreprises SSTI deviennent des SPSTI, Services de PrĂ©vention en SantĂ© au Travail Interentreprises. Principaux apports de la loi du 2 aoĂ»t 2021 Le principe de prĂ©vention est placĂ© au cƓur du modĂšle de santĂ© au travail français et des missions des Services de PrĂ©vention et de SantĂ© au Travail. Fort de l’expertise de leurs Ă©quipes pluridisciplinaires oĂč le mĂ©decin du travail continue de jouer un rĂŽle clĂ©, les SPSTI demeurent une ressource essentielle pour les employeurs, les salariĂ©s, et dĂ©sormais les indĂ©pendants pour dĂ©finir leurs actions de prĂ©vention. L’offre de services des SPSTI est construite autour de la prĂ©vention des risques professionnels, du suivi individuel de l’état de santĂ©, et des actions de prĂ©vention de la dĂ©sinsertion professionnelle quand une situation met en jeu le maintien en emploi d’un travailleur. Une approche globale de la santĂ© des travailleurs est favorisĂ©e, y compris pour les personnes en situation de handicap, dans une vision dĂ©cloisonnĂ©e de la santĂ© au travail et de la santĂ© publique. Suite Ă  la parution des premiers dĂ©crets, retrouvez ci-dessous les nouvelles mesures applicables Ă  partir du 1er avril 2022 DĂ©cret 2022-372 du 16 mars 2022 Visite de prĂ©-reprise R 4624-29 du code du travail En vue de favoriser le maintien en l’emploi, les travailleurs en arrĂȘt de travail d’une durĂ©e de plus de trente jours peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une visite de prĂ©reprise. Cette disposition s’applique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Visite de reprise R 4624-31 du code du travail Le travailleur bĂ©nĂ©ficie d’un examen de reprise du travail par le mĂ©decin du travail aprĂšs un congĂ© de maternitĂ©, aprĂšs une absence pour cause de maladie professionnelle, aprĂšs une absence d’au moins trente jours pour cause d’accident du travail et aprĂšs une absence d’au moins soixante jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel. Cette disposition s’applique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Surveillance post-exposition ou post-professionnelle R 4628 du code du travail Cette visite est rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s en suivi individuel renforcĂ© ou ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical renforcĂ© dispositif antĂ©rieur au 1er janvier 2017. Les risques concernĂ©s sont l’amiante, le plomb, les agents CMR, les agents biologiques 3 et 4, les rayonnements ionisants, le risque hyperbare, le travail en hauteur, la manutention manuelle charge supĂ©rieure Ă  50 kg, l’autorisation de conduite, les travaux sous tension, le bruit, les vibrations, le travail de nuit ou postĂ©. L’employeur informe son service de santĂ© au travail, dĂšs qu’il a connaissance de la cessation de l’exposition d’un des travailleurs de l’entreprise Ă  des risques particuliers pour sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© justifiant un suivi individuel renforcĂ©, de son dĂ©part ou de sa mise Ă  la retraite. Il avise sans dĂ©lai le travailleur concernĂ© de la transmission de cette information. Lorsqu’un travailleur estime remplir les conditions et n’a pas Ă©tĂ© avisĂ© de la transmission de cette information par l’employeur, il peut, durant le mois prĂ©cĂ©dant la date de la cessation de l’exposition ou son dĂ©part et jusqu’à six mois aprĂšs la cessation de l’exposition, demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de cette visite directement auprĂšs de son service de santĂ© au travail. Il informe son employeur de sa dĂ©marche. Le service de santĂ© au travail dĂ©termine si le salariĂ© est Ă©ligible Ă  cette surveillance post-exposition ou post-professionnelle et organise la visite si besoin. A l’issue de la visite, le mĂ©decin du travail remet au travailleur le document dressant l’état des lieux et le verse au dossier mĂ©dical en santĂ© au travail. Lorsque le travailleur remplit les conditions pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif de surveillance post-exposition ou post-professionnelle, le mĂ©decin du travail l’informe des dĂ©marches Ă  effectuer. DĂ©cret 2022-373 du 16 mars 2022 Rendez-vous de liaison – Article D-1226-8-1 du code du travail Le rendez-vous de liaison est organisĂ© pendant l’arrĂȘt de travail entre le salariĂ© et l’employeur, en prĂ©sence du service de prĂ©vention et santĂ© au travail SPST. La durĂ©e de l’arrĂȘt doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  30 jours et l’arrĂȘt doit ĂȘtre justifiĂ© par une incapacitĂ© rĂ©sultant de maladie ou d’accident, constatĂ©e par certificat mĂ©dical et contre-visite s’il y a lieu. Il est organisĂ© Ă  l’initiative de l’employeur ou du salariĂ©. Aucune consĂ©quence ne peut ĂȘtre tirĂ©e du refus par le salariĂ© de se rendre Ă  ce rendez-vous. L’objectif de ce rendez-vous de liaison est de prĂ©parer le salariĂ© Ă  son retour dans l’entreprise et l’informer des mesures d’accompagnement. DĂ©cret 2022-395 du 18 mars 2022 Document unique d’évaluation des risques professionnels DUERP Le DUERP sera mis Ă  jour annuellement par les entreprises d’au moins 11 salariĂ©s. Les autres entreprises mettront Ă  jour le document > lors de toute dĂ©cision d’amĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail ; > lorsqu’une information supplĂ©mentaire intĂ©ressant l’évaluation d’un risque est portĂ©e Ă  la connaissance de l’employeur. Le DUERP pourra ĂȘtre complĂ©tĂ© par des acteurs de la santĂ© sĂ©curitĂ© au travail externes Ă  l’entreprise. Le DUERP sera tenu Ă  disposition des anciens travailleurs pour les versions en vigueur durant leur pĂ©riode d’activitĂ© dans l’entreprise et sur la partie concernant leurs expositions. Le comitĂ© social et Ă©conomique CSE devra ĂȘtre consultĂ© sur le DUERP et les mises Ă  jour. Le DUERP sera transmis au service de prĂ©vention et de santĂ© au travail lors de chaque mise Ă  jour. Le DUERP sera dĂ©posĂ© sur un portail numĂ©rique gĂ©rĂ© par les organisations professionnelles d’employeurs > au plus tard le 01/07/2023 pour les entreprises d’au moins 150 salariĂ©s ; > au plus tard le 01/07/2024 pour les plus petites entreprises. Le DUERP et ses versions antĂ©rieures seront conservĂ©s 40 ans Ă  compter de leur Ă©laboration. Le DUERP devra intĂ©grer des Ă©lĂ©ments concernant la qualitĂ© de vie et des conditions de travail QVCT. Le DUERP devra prendre en compte les effets combinĂ©s des agents chimiques. Pour les entreprises de 50 salariĂ©s et plus, le DUERP sera couplĂ© Ă  un programme annuel de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s. Dans le plan d’action, doivent ĂȘtre ajoutĂ©s des critĂšres spĂ©cifiques indicateurs, budget, ressources, calendrier, conditions d’exĂ©cution. Pour les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, une liste d’actions de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s devra ĂȘtre dĂ©finie et consignĂ©e dans le DUERP. FAQ PrĂ©sanse RĂ©forme de la santĂ© au travail
Lespartenaires sociaux prĂ©cisent les contours de l’offre socle des services de prĂ©vention et de santĂ© au travail PrĂ©sentĂ© le 18 mars 2022 par les organisations professionnelles d’employeurs et les organisations syndicales de salariĂ©s membres du CNPST (ComitĂ© national de prĂ©vention et de santĂ© au travail), le document dĂ©finit la liste et les modalitĂ©s de l’ensemble socle de
Le Gouvernement a engagĂ© la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e sur ce texte le 2 fĂ©vrier 2021 Les Ă©tapes de la procĂ©dure DĂ©pĂŽt Proposition de loi Ă  l'AssemblĂ©e nationale Les auteurs de la proposition Les co-signataires Mme Carole Bureau-Bonnard, Mme Fannette Charvier, M. Paul Christophe, Mme Christine Le Nabour, M. Dominique Da Silva, Mme MichĂšle de Vaucouleurs, M. Bruno DuvergĂ©, M. Jean-François Eliaou, M. Christophe Euzet, Mme Catherine Fabre, Mme Aina Kuric, M. Michel Lauzzana, Mme AgnĂšs Firmin Le Bodo, Mme Sandrine Le Feur, Mme Jacqueline Maquet, M. Didier Martin, Mme Graziella Melchior, M. Thomas Mesnier, M. Thierry Michels, Mme Cendra Motin, Mme MichĂšle Peyron, M. Pierre-Alain Raphan, Mme VĂ©ronique Riotton, Mme StĂ©phanie Rist, Mme Mireille Robert, Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe, Mme Laurence Vanceunebrock, Mme Corinne Vignon, M. Christophe Castaner, Mme Fadila Khattabi, M. Patrick Mignola, M. Olivier Becht, Mme Caroline Abadie, M. Damien Adam, M. LĂ©naĂŻck Adam, M. SaĂŻd Ahamada, M. Éric Alauzet, Mme Ramlati Ali, Mme Aude Amadou, M. Patrice Anato, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Jean-Philippe Ardouin, M. Christophe Arend, Mme StĂ©phanie Atger, Mme Laetitia Avia, M. Florian Bachelier, M. Didier BaichĂšre, Mme Françoise Ballet-Blu, M. FrĂ©dĂ©ric Barbier, M. Xavier Batut, Mme Sophie Beaudouin-Hubiere, M. Belkhir Belhaddad, Mme Aurore BergĂ©, M. HervĂ© Berville, M. GrĂ©gory Besson-Moreau, Mme Barbara Bessot Ballot, Mme Anne Blanc, M. Yves Blein, M. Pascal Bois, M. Bruno Bonnell, Mme Aude Bono-Vandorme, M. Julien Borowczyk, M. Éric Bothorel, Mme Claire Bouchet, M. Florent BoudiĂ©, M. Bertrand Bouyx, Mme Pascale Boyer, Mme YaĂ«l Braun-Pivet, M. Jean-Jacques Bridey, Mme Anne Brugnera, Mme Danielle Brulebois, Mme Anne-France Brunet, M. StĂ©phane Buchou, M. Pierre CabarĂ©, Mme CĂ©line Calvez, Mme Anne-Laure Cattelot, M. Lionel Causse, Mme DaniĂšle Cazarian, Mme Samantha Cazebonne, M. Jean-RenĂ© Cazeneuve, M. SĂ©bastien Cazenove, M. Anthony Cellier, Mme Émilie Chalas, M. Philippe Chalumeau, Mme Sylvie CharriĂšre, M. Philippe Chassaing, M. StĂ©phane Claireaux, Mme Mireille Clapot, M. Jean-Charles Colas-Roy, Mme Fabienne Colboc, M. François Cormier-Bouligeon, Mme BĂ©rangĂšre Couillard, M. Olivier Damaisin, M. Yves Daniel, Mme Dominique David, Mme Typhanie Degois, M. Marc Delatte, Mme CĂ©cile Delpirou, M. Michel Delpon, M. Nicolas DĂ©moulin, M. FrĂ©dĂ©ric Descrozaille, M. Christophe Di Pompeo, M. Benjamin Dirx, Mme StĂ©phanie Do, M. LoĂŻc Dombreval, Mme Jacqueline Dubois, Mme Christelle Dubos, Mme Coralie Dubost, Mme Nicole DubrĂ©-Chirat, Mme Audrey Dufeu, Mme Françoise Dumas, Mme Stella Dupont, Mme Sophie Errante, Mme ValĂ©ria Faure-Muntian, M. Jean-Michel Fauvergue, M. Richard Ferrand, M. Jean-Marie FiĂ©vet, M. Alexandre Freschi, M. Jean-Luc Fugit, Mme Camille Galliard-Minier, M. RaphaĂ«l Gauvain, Mme Laurence Gayte, Mme Anne Genetet, M. RaphaĂ«l GĂ©rard, Mme SĂ©verine Gipson, M. Éric Girardin, Mme Olga Givernet, Mme ValĂ©rie Gomez-Bassac, M. Guillaume Gouffier-Cha, M. Fabien Gouttefarde, Mme Florence Granjus, M. Romain Grau, M. Benjamin Griveaux, Mme Émilie Guerel, M. Stanislas Guerini, Mme Marie GuĂ©venoux, Mme VĂ©ronique Hammerer, M. Yannick Haury, Mme Christine Hennion, M. Pierre Henriet, Mme DaniĂšle HĂ©rin, M. Alexandre Holroyd, M. Sacha HouliĂ©, Mme Monique Iborra, M. Jean-Michel Jacques, Mme Caroline Janvier, M. François Jolivet, Mme Catherine Kamowski, M. Guillaume Kasbarian, Mme StĂ©phanie Kerbarh, M. Yannick Kerlogot, Mme Anissa Khedher, M. Rodrigue Kokouendo, M. Jacques Krabal, Mme Sonia Krimi, M. Mustapha Laabid, M. Daniel Labaronne, Mme AmĂ©lia Lakrafi, Mme Anne-Christine Lang, Mme FrĂ©dĂ©rique Lardet, Mme CĂ©lia de Lavergne, Mme Fiona Lazaar, Mme Marie Lebec, M. GaĂ«l Le Bohec, M. Jean-Claude Leclabart, M. Didier Le Gac, M. Gilles Le Gendre, Mme Martine Leguille-Balloy, M. Christophe Lejeune, Mme AnnaĂŻg Le Meur, Mme Marion Lenne, Mme Nicole Le Peih, M. Roland Lescure, M. Fabrice Le Vigoureux, Mme Monique Limon, M. Richard Lioger, Mme Brigitte Liso, Mme Alexandra Louis, Mme Marie-Ange Magne, M. Mounir Mahjoubi, M. Sylvain Maillard, Mme Laurence Maillart-MĂ©haignerie, M. Jacques Maire, M. Jacques Marilossian, Mme Sandra Marsaud, M. Denis MassĂ©glia, M. Fabien Matras, Mme Sereine Mauborgne, M. StĂ©phane Mazars, M. Jean François Mbaye, M. Ludovic Mendes, Mme Marjolaine Meynier-Millefert, Mme Monica Michel-Brassart, Mme Patricia MirallĂšs, M. Jean-Michel Mis, Mme Sandrine Mörch, M. Jean-Baptiste Moreau, Mme NaĂŻma Moutchou, Mme CĂ©cile Muschotti, M. MickaĂ«l Nogal, Mme Claire O'Petit, Mme ValĂ©rie Oppelt, Mme Catherine Osson, M. Xavier Paluszkiewicz, Mme Sophie Panonacle, M. Didier Paris, Mme Zivka Park, M. HervĂ© Pellois, M. Alain Perea, M. Patrice Perrot, M. Pierre Person, Mme Anne-Laurence Petel, Mme BĂ©nĂ©dicte PĂ©telle, Mme BĂ©nĂ©dicte Peyrol, M. Damien Pichereau, Mme BĂ©atrice Piron, Mme Claire Pitollat, Mme Brune Poirson, M. Jean-Pierre Pont, M. Jean-François Portarrieu, M. Éric Poulliat, Mme Natalia Pouzyreff, Mme Florence Provendier, M. Bruno Questel, Mme Cathy Racon-Bouzon, Mme Isabelle Rauch, M. RĂ©my Rebeyrotte, M. Hugues Renson, Mme CĂ©cile Rilhac, Mme Marie-Pierre Rixain, Mme LaĂ«titia Romeiro Dias, Mme Muriel Roques-Etienne, M. Xavier Roseren, Mme Laurianne Rossi, M. Gwendal Rouillard, M. CĂ©dric Roussel, M. Thomas Rudigoz, M. François de Rugy, M. PacĂŽme Rupin, M. Laurent Saint-Martin, Mme Laetitia Saint-Paul, Mme Nathalie Sarles, M. Jean-Bernard Sempastous, M. Olivier Serva, Mme Marie Silin, M. Thierry SolĂšre, M. Denis Sommer, M. Bertrand Sorre, M. Bruno Studer, Mme Sira Sylla, M. Buon Tan, Mme Liliana Tanguy, M. Sylvain Templier, M. Jean Terlier, M. StĂ©phane TestĂ©, M. Vincent ThiĂ©baut, Mme ValĂ©rie Thomas, Mme Alice Thourot, Mme Huguette Tiegna, M. Jean-Louis Touraine, M. Alain Tourret, Mme Élisabeth Toutut-Picard, M. StĂ©phane Travert, Mme Nicole Trisse, M. StĂ©phane Trompille, Mme Alexandra Valetta Ardisson, M. Pierre Venteau, Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas, Mme Annie Vidal, M. Patrick Vignal, M. Guillaume Vuilletet, Mme HĂ©lĂšne Zannier, Mme Souad Zitouni, M. Jean-Marc Zulesi, M. Erwan Balanant, Mme GĂ©raldine Bannier, M. Jean-NoĂ«l Barrot, M. StĂ©phane Baudu, M. Philippe Berta, M. Christophe Blanchet, M. Philippe Bolo, M. Jean-Louis Bourlanges, M. David Corceiro, Mme MichĂšle Crouzet, M. Jean-Pierre Cubertafon, Mme Marguerite Deprez-Audebert, Mme Nadia Essayan, M. Michel Fanget, M. Yannick Favennec-BĂ©cot, Mme Isabelle Florennes, M. Bruno Fuchs, M. Luc Geismar, M. Brahim Hammouche, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Élodie Jacquier-Laforge, M. Christophe Jerretie, M. Bruno Joncour, Mme Sandrine Josso, M. Jean-Luc Lagleize, M. Fabien LainĂ©, M. Mohamed Laqhila, Mme Florence Lasserre, M. Philippe Latombe, M. Patrick Loiseau, Mme Aude Luquet, M. Jean-Paul Mattei, Mme Sophie Mette, M. Philippe Michel-Kleisbauer, M. Bruno Millienne, M. Jimmy Pahun, M. FrĂ©dĂ©ric Petit, Mme Maud Petit, Mme Josy Poueyto, M. François Pupponi, M. Richard Ramos, Mme Marielle de Sarnez, Mme Sabine Thillaye, M. Nicolas Turquois, Mme Laurence Vichnievsky, M. Philippe Vigier, M. Sylvain Waserman, M. Pierre-Yves Bournazel, Mme Annie Chapelier, M. M'jid El Guerrab, M. Thomas Gassilloud, M. Antoine Herth, M. Dimitri Houbron, M. Philippe HuppĂ©, M. LoĂŻc Kervran, M. Jean-Charles Larsonneur, M. Vincent Ledoux, Mme Patricia Lemoine, Mme ValĂ©rie Petit, M. Benoit Potterie, Mme Maina Sage. 1Ăšre lecture Ă  l'AssemblĂ©e nationale Examen en commission Discussion en sĂ©ance publique Scrutins Texte adoptĂ© Examen en commission Discussion en sĂ©ance publique Texte adoptĂ© Commission Mixte Paritaire Accord Travaux de la Commission Mixte Paritaire Une commission mixte paritaire a Ă©tĂ© convoquĂ©e le 7 juillet 2021 Lectures du texte de la Commission Mixte Paritaire Promulgation de la loi

ï»żComitĂ©d'Organisation des Expositions du Travail; ComitĂ© d'Organisation des Expositions du Travail, 01-01-1970. PARTAGER: La Fondation d’entreprise EY vise Ă  redonner sa place Ă  l’Homme dans le monde du travail en soutenant les savoir-faire manuels et en agissant en faveur de l’insertion par la formation et par l’emploi. Contactez-nous . Retrouvez-nous sur les rĂ©seaux

Organisation et fonctionnement des services de santĂ© au travail modifications apportĂ©es par le dĂ©cret du 30 janvier 2012 De nombreuses modifications entreront en vigueur le 1er juillet 2012 pour crĂ©er un service de santĂ© au sein d’une entreprise, il faudra au minimum 500 salariĂ©s, jusqu’à prĂ©sent dĂšs 412 salariĂ©s un service autonome de santĂ© au travail pouvait ĂȘtre créé. Mais des entreprises diffĂ©rentes qui travaillent sur un mĂȘme site pourront dĂ©sormais crĂ©er un service de santĂ© au travail si l’effectif de l’ensemble des salariĂ©s dĂ©passe 500. Plusieurs dĂ©crets d’application le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein d’une entreprise AdhĂ©sion Ă  un service de santĂ© interentreprises Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyen mentionnĂ© Ă  l’article R 4622-10 Rapport annuel relatif Ă  l’organisation, au fonctionnement et Ă  la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Commission de contrĂŽle Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique Missions du mĂ©decin du travail Travail temporaire Plusieurs dĂ©crets d’application le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 DĂ©cret 2012-137 relatif Ă  l’organisation et au fonctionnement des services de santĂ© au travail DĂ©cret 2012-135 relatif Ă  l’organisation de la mĂ©decine du travail DĂ©cret 2012-136 relatif Ă  la fiche de prĂ©vention des expositions DĂ©cret 2012-134 consĂ©quences de la crĂ©ation de la fiche de prĂ©vention des expositions Un modĂšle de fiche d’exposition en annexe de l’arrĂȘtĂ© du 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein d’une entreprise Quand l’entreprise a le choix, entre crĂ©er son propre service de santĂ©, un service autonome ou adhĂ©rer Ă  un service interentreprise, c’est l’employeur qui dĂ©cide, aprĂšs consultation du comitĂ© d’entreprise qui peut s’opposer Ă  ce choix Ă  condition de motiver sa dĂ©cision. Dans ce cas, l’employeur saisit le Directeur rĂ©gional de la Direccte qui dĂ©cide aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. Un service de santĂ© au travail d’entreprise peut ĂȘtre instaurĂ© lorsque l’effectif de salariĂ©s suivi est supĂ©rieur Ă  500 salariĂ©s. Le service est alors administrĂ© par l’employeur, sous la surveillance du comitĂ© d’entreprise, qui est consultĂ© pour les questions relatives au fonctionnement et Ă  l’organisation du service de santĂ© au travail. Un service de santĂ© au travail inter-Ă©tablissement peut ĂȘtre créé entre plusieurs Ă©tablissements d’une mĂȘme entreprise si leffectif de salariĂ©s suivis dĂ©passe 500 salariĂ©s. Il est administrĂ© par l’employeur, sous la surveillance de comitĂ© central d’entreprise et des comitĂ©s d’établissement concernĂ©s. Un service de santĂ© au travail commun Ă  des entreprises distinctes pourra ĂȘtre crĂ©e alors que l’effectif de chacune des entreprise est infĂ©rieur Ă  500, s’il existe une unitĂ© Ă©conomique et sociale entre ces entreprises. Dans certains cas, une entreprise dont l’effectif ne l’autorise pas Ă  crĂ©er un service autonome de santĂ© au travail pourra faire suivre ses salariĂ©s par le service de santĂ© autonome d’une autre entreprise, s’il s’agit par exemple d’une entreprise qui intervient rĂ©guliĂšrement en tant qu’entreprise extĂ©rieure pour le compte de l’entreprise dotĂ©e d’un service autonome de santĂ© au travail. Des entreprises diffĂ©rentes mais qui travaillent sur un mĂȘme site peuvent crĂ©er un service de santĂ© au travail, dĂšs l’instant qu’elles ont conclu un accord de coopĂ©ration pour la mise en oeuvre des mesures de prĂ©vention relatives Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© de leurs salariĂ©s. L’effectif des salariĂ©s doit dĂ©passer 500 et le directeur rĂ©gional de la Direccte doit donner son accord, les comitĂ©s d’entreprises intĂ©ressĂ©s doivent ĂȘtre consultĂ©s. AdhĂ©sion Ă  un service de santĂ© interentreprises Les entreprise foraines adhĂšrent Ă  un service interentreprise compĂ©tent pour la commune Ă  laquelle est rattachĂ© l’employeur, ou la commune oĂč l’entreprise exerce habituellement son activitĂ©. Un service de santĂ© au travail ne peut s’opposer Ă  l’adhĂ©sion d’une entreprise qui relĂšve de sa compĂ©tence. Droits et obligations rĂ©ciproques du service de santĂ© au travail et de ses adhĂ©rents sont dĂ©terminĂ©s dans les statuts ou le rĂšglement intĂ©rieur du service de santĂ© ils sont communiquĂ©s Ă  l’entreprise lors de l’adhĂ©sion avec la grille des cotisations accompagnĂ©es d’un document qui donne les contreparties de l’adhĂ©sion. Dans les 6 mois qui suivent l’adhĂ©sion l’employeur doit adresser au prĂ©sident du service interentreprises un document Ă©tabli aprĂšs avis du mĂ©decin du travail qui comporte le nombre et la catĂ©gorie des salariĂ©s Ă  suivre, les risques professionnels auxquels sont exposĂ©s les salariĂ©s Quand le service interentreprises comprend un service social du travail, ce service est animĂ© par un assistant social du travail un assistant social diplĂŽmĂ© d’état qui a acquis un diplĂŽme Ă©quivalent Ă  celui de conseiller du travail ou un conseiller du travail. La cessation d’adhĂ©sion Ă  un service interentreprises est dĂ©cidĂ©e parc l’employeur. Le comitĂ© d’entreprise doit ĂȘtre consultĂ© auparavant, il peut s’y opposer mais doit, dans ce cas, motiver sa dĂ©cision. S’il n’y a pas d’opposition, le directeur de l’entreprise doit informer le directeur rĂ©gional de la Direccte. Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises Le service continue Ă  ĂȘtre organisĂ© en secteurs gĂ©ographiques, professionnels ou interprofessionnels. L’équipe pluridisciplinaire intervient dans chacun des secteurs. Chaque secteur comporte au moins un centre mĂ©dical fixe. Dans chaque centre fixe, sont affichĂ©s les noms et coordonnĂ©es des mĂ©decins du travail, mais Ă©galement les coordonnĂ©es des autres membres de lĂ©quipe pluridisciplinaire, des membres de la commission de contrĂŽle ou membres du comitĂ© interentreprises. AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Chaque service de santĂ© fait l’objet d’un agrĂ©ment pour une durĂ©e de 5 ans par le directeur rĂ©gional de la Direccte aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. L’agrĂ©ment fixe l’effectif maximal de travailleurs suivis par le mĂ©decin du travail, ou par l’équipe pluridisciplinaire dans les services interentreprises. La Direccte pourra autoriser le rattachement d’une entreprise situĂ©e dans une autre rĂ©gion au service de santĂ© qu’elle agrĂ©e. L’agrĂ©ment tient compte de la couverture gĂ©ographique assurĂ©e, professionnelle ou interprofessionnelle, des moyens affectĂ©s, locaux, Ă©quipements dĂ©diĂ©s, de la mise en Ɠuvre des dispositions du contrat pluriannuel d’objectifs. La demande d’agrĂ©ment ou de renouvellement d’agrĂ©ment est prĂ©sentĂ© au moins 4 mois avant le terme de l’agrĂ©ment en cours. L’absence de rĂ©ponse durant 4 mois, suite Ă  une demande d’agrĂ©ment vaut pour accord Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyen mentionnĂ© Ă  l’article R 4622-10 Il est conclu, pour une durĂ©e maximale de 5 ans, entre chaque service de santĂ© agréé, le directeur de la Direccte et les organismes de prĂ©vention des caisses de SĂ©curitĂ© sociale. Le contrat pluriannuel dĂ©finit des actions visant Ă  1° Mettre en Ɠuvre les prioritĂ©s d’actions du projet de service pluriannuel prĂ©vu Ă  l’article L. 4612-14 et faire Ă©merger des bonnes pratiques ; 2° AmĂ©liorer la qualitĂ© individuelle et collective de la prĂ©vention des risques professionnels et des conditions de travail ; 3° Mettre en Ɠuvre les objectifs rĂ©gionaux de santĂ© au travail dĂ©finis dans les plans rĂ©gionaux de santĂ© au travail ; 4° Promouvoir une approche collective et concertĂ©e et les actions en milieu de travail ; 5° Mutualiser, y compris entre les services de santĂ© au travail, des moyens, des outils, des mĂ©thodes, des actions, notamment en faveur des plus petites entreprises ; 6° Cibler des moyens et des actions sur certaines branches professionnelles, en faveur de publics particuliers ou sur la prĂ©vention de risques spĂ©cifiques ; 7° Permettre le maintien dans l’emploi des salariĂ©s et lutter contre la dĂ©sinsertion professionnelle. Rapport annuel relatif Ă  l’organisation, au fonctionnement et Ă  la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Chaque annĂ©e, l’employeur, ou le prĂ©sident du service de santĂ© prĂ©sente ce rapport, avant la fin du 4Ăšme mois qui suit l’annĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli au comitĂ© d’entreprise, ou au comitĂ© interentreprises ou Ă  la commission de contrĂŽle et au conseil d’administration Ce rapport est transmis dans le mois qui suit sa prĂ©sentation, Ă  la Direccte avec les observations Ă©ventuelles des diverses instances. Commission de contrĂŽle La commission de contrĂŽle comporte 9 Ă  21 membres issus d’entreprises qui adhĂšrent au service de santĂ©, la durĂ©e de leur mandat est de 4 ans 3 ans auparavant. Dans les 3 mois qui suit sa nomination, chaque membre bĂ©nĂ©ficie d’une formation nĂ©cessaire Ă  l’exercice de son mandat auprĂšs de l’organisme de son choix. Cette formation est Ă  la charge du service de santĂ©. La commission de contrĂŽle Ă©labore son rĂšglement intĂ©rieur qui prĂ©cise nombre de rĂ©unions annuelles, modalitĂ©s des rĂ©unions extraordinaires, modalitĂ©s selon lesquelles les reprĂ©sentants des employeurs dĂ©signent parmi eux le secrĂ©taire de commission, conditions d’élaboration de l’ordre du jour de chaque rĂ©union L’ordre du jour des rĂ©unions est transmis par le prĂ©sident aux membres de la commission au moins 15 jours avant la rĂ©union, ce dĂ©lai est de 10 jours en cas de mise Ă  pied d’un mĂ©decin du travail procĂ©dure prĂ©vue Ă  l’article R 4623-20 Le procĂšs verbal de chaque rĂ©union est tenu Ă  disposition du directeur de la Direccte dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la date de la rĂ©union. Le comitĂ© interentreprises ou la commission de contrĂŽle sont consultĂ©s sur l’organisation et le fonctionnement du service Ă  propos des recettes et dĂ©penses, mais Ă©galement pour toute modification de la sectorisation, la crĂ©ation ou suppression de postes de mĂ©decins du travail , tout changement d’affectation, licenciement ou rupture conventionnelle pour un mĂ©decin du travail, mais Ă©galement pour la crĂ©ation ou la suppression de postes ou le licenciement d’intervenants en prĂ©vention des risques professionnels, IPRP et d’infirmiers. Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique La CMT, commission mĂ©dico-technique Ă©labore le projet pluriannuel de service, elle se rĂ©unit 3 fois par an. La CMT Ă©tablit son rĂšglement intĂ©rieur, elle communique ses conclusions au Conseil d’administration mais Ă©galement au mĂ©decin inspecteur du travail. Questions sur lesquelles la CMT est consultĂ©e mise en oeuvre des compĂ©tences pluridisciplinaires, Ă©quipement du service, organisation des actions en milieu de travail, des examens mĂ©dicaux,des entretiens infirmiers, organisation d’enquĂȘtes et de campagnes, modalitĂ©s de participation Ă  la veille sanitaire. La CMT peut ĂȘtre consultĂ©e sur toute question qui relĂšve de sa compĂ©tence. La CMT se compose du prĂ©sident du service de santĂ©, des mĂ©decins du travail ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s , des intervenants en prĂ©vention des risques professionnels du service ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s, des infirmiers ou leurs reprĂ©sentants, des professionnels recrutĂ©s aprĂšs avis des mĂ©decins du travail. Missions du mĂ©decin du travail RĂ©daction de la fiche d’entreprise Elle est Ă©tablie dans l’annĂ©e qui suit l’adhĂ©sion de l’entreprise, transmise Ă  l’employeur, prĂ©sentĂ©e au CHSCT, tenue Ă  la disposition du directeur rĂ©gional de la Direccte. Le modĂšle de la fiche d’entreprise est fixĂ© par arrĂȘtĂ©. Etablissement du Rapport annuel d’activitĂ© Le rapport annuel d’activitĂ© du mĂ©decin du travail est remis au comitĂ© d’entreprise dans les services autonomes et au conseil d’administration pour les services interentreprises. Le rapport est prĂ©sentĂ© au plus tard Ă  la fin du 4Ăšme mois qui suit l’annĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli. Dans le mois qui suit la prĂ©sentation, un exemplaire du rapport annuel d’activitĂ© est transmis Ă  la Direccte. Dans les entreprises de plus de 300 salariĂ©s, ou dans toute entreprise lorsque le comitĂ© intĂ©ressĂ© en fait la demande, le mĂ©decin du travail Ă©tablit un rapport d’activitĂ© propre Ă  l’entreprise transmis au CE et au CHSCT. Travail temporaire L’agrĂ©ment du service de santĂ© des entreprises de travail temporaire est subordonnĂ© Ă  la condition que celui –ci s’engage Ă  participer au fichier commun article D . 4625-17 du code du travail. Pour le calcul de l’effectif du mĂ©decin, chaque salariĂ© temporaire est comptĂ© pour 1 unitĂ©, quelle que soit le nombre et la durĂ©e des missions de travail temporaire. Dans une zone gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e, quand plusieurs services de santĂ© sollicitent un agrĂ©ment pour assurer la surveillance mĂ©dicale des travailleurs temporaires, ces services doivent constituer un fichier commun.. Le fichier commun a pour finalitĂ© le regroupement des fiches mĂ©dicales d’aptitude des salariĂ©s. Les entreprises ne pourront accĂ©der qu’aux informations qui attestent de l’aptitude su salariĂ© Ă  un ou plusieurs emplois. Lors de la signature du contrat de mise Ă  disposition du travailleur temporaire, l’agence d’intĂ©rim et l’entreprise utilisatrice se communiquent le nom de leur service de santĂ© au travail. L’entreprise utilisatrice mentionne si le travailleur intĂ©rimaire sera affectĂ© Ă  des travaux mentionnĂ©s au 3° de l’article L. 4111-6 du code du travail Les prescriptions particuliĂšres relatives soit Ă  certaines professions, soit Ă  certains modes de travail, soit Ă  certains risques ou Ă  des travaux qui exigent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e la liste des travaux qui imposent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e a Ă©tĂ© beaucoup allĂ©gĂ©e par les dĂ©crets du 30 janvier 2012 par rapport Ă  la surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e en vigueur jusqu’au 1 er juillet 2012. Les mĂ©decins du travail de l’entreprise utilisatrice et de l’entreprise de travail temporaire sont informĂ©s de la nature des travaux qui seront rĂ©alisĂ©s par le travailleur intĂ©rimaire, ces mĂ©decins Ă©changent toutes les informations nĂ©cessaires pour accomplir leur mission c’est bien ainsi que les mĂ©decins du travail fonctionnent depuis de nombreuses annĂ©es. Certaines modifications sont intervenues pour la surveillance mĂ©dicale des travailleurs intĂ©rimaires. Vous pouvez lire Ă©galement les articles suivants Organisation de la mĂ©decine du travail quelles modifications apportent le nouveau dĂ©cret applicable au 1er juillet 2012 ? RĂ©forme de la mĂ©decine du travail prĂ©cisions apportĂ©es par la circulaire DGT du 9 novembre 2012 Fiche de prĂ©vention des expositions Ă  certains facteurs de risque professionnels SantĂ© au travail changements apportĂ©s par la loi du 5 juillet 2011 PĂ©nibilitĂ© au travail Quelles missions pour les infirmiers au sein des services de santĂ© au travail recommandations du Conseil national de l’Ordre des mĂ©decins PrĂ©cisions apportĂ©es par l’Ordre des mĂ©decins pour la formation des collaborateurs mĂ©decins recrutĂ©s dans les services de santĂ© au travail. ComitĂ©d'organisation des expositions du travail - Un des meilleurs ouvriers de France. 1961-1996 20 Entreprises primĂ©es par le ComitĂ© permanent des expositions nationales du travail ou ayant participĂ© Ă  l'exposition nationale du travail. 1961-1986 DiplĂŽme non nominatif. Format 39,7 x 50,1 cm.
Activité Projet porté représenter le comité d'organisation des expositions du travail dans le FinistÚre, procéder au recrutement et au suivi des candidats du concours, assurer le transport des oeuvres des candidats a l'exposition du travail qui suit le concours. Ce projet s'inscrit de maniÚre plus générale dans le thÚme promotion de titres, de diplÎmes - Les associations de ce domaine dans le département Commune Brest 29200 Historique Les évÚnements marquants de l'association 08/09/1999 - Création de l'association 08/09/1999 - DerniÚre déclaration en date de l'association 02/10/1999 - Publication JO de l'avis de création de l'association 02/05/2017 - DerniÚre mise à jour de l'association Administration Identifiants Numéro RNA L'identifiant dans le Répertoire National des Associations RNA W291009130 Le numéro RNA identifie l'association dans le répertoire waldec et dans le Répertoire National des Associations RNA, ce répertoire recense les associations en remplacement du waldec depuis 2010 et ce numéro permet d'effectuer les différentes démarches administratives de l'association. Identifiant historique L'identifiant historique de l'association 0291009496 Ce numéro d'identification fait partie de la nomenclature historique des associations qui a été remplacé par le numéro waldec. Ancien enregistrement Les données de l'ancien répertoire Voir les anciennes informations enregistrées pour cette assoce Forme Code du site gestionnaire de l'association Préfecture ou Sous-préfecture 291S Nature de l'association Simplement Declarée D Groupement Simple, Union, Fédération Simple S Observation du waldec Aucune Position Active, Dissoute, Supprimée Active A Publication sur le web Non 0 Site web déclaré au waldec Aucun
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